Hautes-Alpes - La
campagne des législatives ne sera pas si simple. Les partis ont investi leurs
candidats, mais certains font de la résistance. C’est le cas dans la 1ère
circonscription des Hautes-Alpes. Guy Blanc s’apprête à entrer dans la course.
Le conseiller général divers gauche de Gap Nord-Ouest fera son annonce
officielle le 14 mars prochain. Une candidature qui pourrait semer le trouble à
gauche. « C’est sûr à 99.99% et si
j’ai la possibilité de porter mes valeurs au niveau du gouvernement, je le ferai.
Je soutiendrai le gouvernement de François Hollande, puisque je pense qu’il va
être élu » a confié à la radio Alpes 1 Guy Blanc. Mais le marché du
soutien au candidat national semble déjà saturé, avec l’investiture par le PS et
le PRG de Karine Berger. La socialiste observe cette candidature comme un objet
non identifié. « C’est une
candidature à part. On ne comprend pas sa motivation. Il n’est soutenu par
aucun parti, par aucun grand élu du département, donc c’est une candidature très
isolée et c’est toujours curieux en politique de voir une candidature
individuelle dans un contexte aussi grave », commente Karine Berger.
Cette division pourrait bien profiter au Front de Gauche. « D’un premier aspect, ça peut nous apparaître favorable puisque ça veut dire une division de la gauche socialiste, mais je ne veux pas faire ces calculs. N’oublions pas que notre adversaire reste la droite et l’extrême droite », insiste le candidat Jean-Claude Eyraud.
Si on rajoute à cela l’écologiste, Bernard Derbez, cela fait bien quatre candidatures de la gauche de gouvernement, face au seul UMP, Jean Cointe.
Cette division pourrait bien profiter au Front de Gauche. « D’un premier aspect, ça peut nous apparaître favorable puisque ça veut dire une division de la gauche socialiste, mais je ne veux pas faire ces calculs. N’oublions pas que notre adversaire reste la droite et l’extrême droite », insiste le candidat Jean-Claude Eyraud.
Si on rajoute à cela l’écologiste, Bernard Derbez, cela fait bien quatre candidatures de la gauche de gouvernement, face au seul UMP, Jean Cointe.