Alpes du Sud - Comment se porte la filière
apicole dans les Alpes du Sud ? Bien, merci, mais peut mieux faire. C’est
en tout cas ce qui ressort de l’Assemblée générale du syndicat des miels de
Provence et des Alpes du Sud. Il s’est réuni ce mardi à Aix-en-Provence. Un
syndicat qui est également un ODG : un organisme de gestion et de défense
d’une appellation. Il gère notamment les deux labels rouges de miel de lavande
et miel toute fleur de qualité supérieure, ainsi que l’indication géographique
protéger de miel de Provence.
Des atouts face à une production qui est difficile et donc faible en quantité. « On travaille dans des terrains difficiles : garrigues, maquis, montagne, forêt, plateau de Haute-Provence. Les fleurs sont soumises à des aléas climatiques. L’apiculture provençale est un métier difficile, on produit peu mais on compense par le goût du miel », explique Jean-Louis Lautard, président du syndicat.
A noter que le syndicat des miels de Provence et des Alpes du Sud regroupe 350 professionnels.