Alpes de Haute-Provence - Les organisations syndicales sont
convoquées, aujourd’hui, pour un Comité Central d’Etablissement (CCE). La CGT dénonce des suppressions
de postes annoncées d’ici 2015. Lors de son déplacement à Château-Arnoux-Saint-Auban
la semaine dernière, le directeur général du groupe chimiste français Arkéma,
Pierre Chanoine, avait assuré que l’avenir du site n’était pas menacé de
fermeture. « Nous allons développer
la chaîne fluorée, grâce notamment à la production d’un solvant chimique :
le T111. Il n’y a que deux producteurs dans le monde : PPG Industries
aux Etats-Unis et l’autre à Saint-Auban dans les Alpes de Haute-Provence », avait
indiqué à la radio Alpes
1, Pierre Chanoine.
Trois à cinq millions d’euros devraient être investis d’ici
2016 sur le site industriel de Saint-Auban. La direction d’Arkéma confirme
toutefois que 25 postes devraient être supprimés d’ici 2015. « Il ne s’agit pas d’un plan social
mais de non remplacement d’une partie des personnels dans le cadre des départs
anticipés liés au plan amiante », explique Gilles Carraz, directeur du site
de Saint-Auban. Les syndicats craignent pour leurs conditions de travail et de
sécurité. « Malgré le discours
positif de la direction, la réalité c’est une trentaine de suppressions
d’emplois. La direction va renégocier le contrat de maintenance (GSA). Arkéma
taille dans les effectifs de la sous-traitance. Une meilleure compétitivité doit
passer par une fiabilité de la maintenance. Depuis 2005, on assiste à un
chantage : on garde l’activité à Saint-Auban mais il faut faire des
efforts », a réagi à la
radio Alpes 1, David Bouissou, délégué CGT à Saint-Auban.
Une assemblée générale des grévistes doit être organisée ce vendredi matin à 10h00.