Une décision plus ou moins attendue, puisque depuis 2010 ce projet de rapatriement était dans les cartons. Un transfert qui était prévu au départ pour le 1er semestre 2012. Dans un communiqué, l’ADSEA explique cette décision par la volonté de rapprocher les résidents de leurs familles. Si le foyer occupationnel de Rosans sera lui renforcé, pour Philippe Boutin, le directeur de l’ADSEA dans les Hautes-Alpes, la décision concernant Barret-sur-Méouge était inéluctable. « On ne pouvait pas se permettre d’avoir deux établissements excentrés », a-t-il expliqué à la radio Alpes 1. Autre objectif visé par l’Association, maintenir l’emploi sur le département en améliorant l’attractivité. « L’immobilisme conduirait à une réduction d’effectifs, donc à une perte d’emplois », a également indiqué Philippe Boutin. L’ADSEA est donc en train de boucler un plan pluriannuel d’investissements, qu’elle présentera au Conseil Général des Hautes-Alpes. Il est déjà prévu d’installer la structure de Barret-sur-Méouge au bois Saint-Jean, à Gap.
De « fausses justifications » pour Bruno Lagier, le maire de Barret-sur-Méouge. « C’est une volonté de tout transporter à Gap. Ça intéresse un certain nombre de personnes dirigeantes qui préfèrent que l’emploi soit à Gap pour des raisons personnelles que dans tout le département. Cela au détriment d’un certain nombre d’employés et des résidents », a-t-il regretté sur Alpes 1. L’élu de Barret-sur-Méouge réfléchit déjà à des actions à mener.