Hautes-Alpes - Le procureur de la République de Gap a requis, le 1er février, le renvoi en correctionnel de cinq personnes physiques et morales pour « homicide involontaire » dans le dossier de la petite Anissa, 11 ans, morte noyée dans la Durance, le 1er août 2009. Son pied était resté coincé sous une barre de fer métallique qui se trouvait au fond de la Durance. La fillette s’était noyée lors d'une sortie en hydrospeed, avec son centre de vacances.
Le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier, a finalement estimé que « des fautes d’imprudence et de négligence avaient été commises » par la société River Club et son gérant Didier Lafay, qui avait été mis en examen pour homicide involontaire. Selon le magistrat, la société « n’a pas respecté un certain nombre d’obligations réglementaires », estimant « que le décès aurait pu être évité ». L’avocat de la société d’eau vive affirme que son client a respecté les règles de sécurité. Trois autres personnes pourraient être également poursuivies : le coordinateur des activités, un stagiaire, et l'encadrant de la ville d'Etampes dans l’Essonne, commune d’où était originaire la petite fillette.
Dans un mois, la juge d’instruction devrait soit décider de renvoyer l’affaire en correctionnel, soit continuer l’instruction ou rendre une ordonnance de non lieu. Les parents de la petite Anissa espère un procès. Leur avocat, Me Franck Natali, pourrait saisir la chambre d'instruction de la Cour d'appel de Grenoble en cas d’ordonnance de non lieu. L’avocat remet en cause l’impartialité de la juge et devrait demander une nouvelle fois le dépaysement du dossier, alors que la magistrate avait été confirmée dans ses fonctions, l’année dernière. Par ailleurs, l'association Enfance et Partage s'est constituée partie civile dans cette affaire.
Le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier, a finalement estimé que « des fautes d’imprudence et de négligence avaient été commises » par la société River Club et son gérant Didier Lafay, qui avait été mis en examen pour homicide involontaire. Selon le magistrat, la société « n’a pas respecté un certain nombre d’obligations réglementaires », estimant « que le décès aurait pu être évité ». L’avocat de la société d’eau vive affirme que son client a respecté les règles de sécurité. Trois autres personnes pourraient être également poursuivies : le coordinateur des activités, un stagiaire, et l'encadrant de la ville d'Etampes dans l’Essonne, commune d’où était originaire la petite fillette.
Dans un mois, la juge d’instruction devrait soit décider de renvoyer l’affaire en correctionnel, soit continuer l’instruction ou rendre une ordonnance de non lieu. Les parents de la petite Anissa espère un procès. Leur avocat, Me Franck Natali, pourrait saisir la chambre d'instruction de la Cour d'appel de Grenoble en cas d’ordonnance de non lieu. L’avocat remet en cause l’impartialité de la juge et devrait demander une nouvelle fois le dépaysement du dossier, alors que la magistrate avait été confirmée dans ses fonctions, l’année dernière. Par ailleurs, l'association Enfance et Partage s'est constituée partie civile dans cette affaire.