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La piste criminelle privilégiée après la découverte des corps de deux Gapençais

Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agit d’Amar Zidi, 33 ans et Najoua Nemri, 28 ans, deux Gapençais amis d’enfance portés disparus le 13 décembre dernier.

Hautes-Alpes - Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Grenoble après la découverte, sur la commune d’Ambel, de deux corps dans un véhicule immergé dans le lac artificiel du Sautet, en Isère. Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agit d’Amar Zidi, 33 ans et Najoua Nemri, 28 ans, deux Gapençais amis d’enfance. Ils avaient été vus pour la dernière fois dans le bar « Le Méridional » à Gap, le soir du 13 décembre. C'est la baisse des eaux du lac, formé par une retenue sur le Drac, qui a permis, mardi midi, de faire la découverte d’une Renault Clioappartenant à la compagne d’Amar Zidi. Le véhicule a été retrouvé couché sur le toit, dans un endroit reculé du lac du Sautet, situé à 765 mètres d’altitude, au nord du massif du Dévoluy. 

« Les corps gelés ont été retrouvés dans le coffre et sur la banquette arrière du véhicule », a précisé à Alpes 1 le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat. « Ces deux personnes ont été victimes d’un double homicides. La position du corps de l’homme dans le coffre et celui de la femme à l’arrière exclut l’accident », a indiqué le magistrat à la radio Alpes 1. Les autopsies qui se sont déroulées mercredi au centre médico-légal de Grenoble devraient permettre de déterminer les circonstances exactes des décès. « L’une des deux victimes était connue de la justice pour usage et détention de stupéfiants », a indiqué une source proche du dossier. 

« Amar était sur ses gardes, mais rien ne laissait supposer qu’on lui fasse du mal, c’était un bon père de famille », a confié à la radio Alpes 1 Sabrina 30 ans, la compagne d’Amar Zidi depuis 14 ans. L’enquête a été confiée à la Section de Recherche de la gendarmerie de Grenoble. Une information judiciaire pour homicides volontaires pourrait être ouverte par le parquet de Grenoble et confiée à un juge d’instruction.