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Le tourisme version 2.0 dans les Alpes-de-Haute-Provence

« Les réseaux sociaux sont de magnifiques outils pour séduire de nouvelles niches »

Alpes-de-Haute-Provence - Développer sa présence sur le web et les réseaux sociaux pour séduire de nouvelles niches. C’est la mission que se donne l’Agence de développement touristique des Alpes-de-Haute-Provence. L’invité d’Alpes 1 mercredi midi, Pierre Dabout, directeur de l’ADT 04. Depuis plus d’un an, la stratégie est de moderniser le bon vieux bouche-à-oreille : « Nous n’avons pas les moyens d’avoir une présence sur Internet qui peut concurrencer les grands sites touristiques. Par contre, on a une multitude d’offres à forte valeur ajoutée identitaire, donc notre stratégie est de communiquer sur ces niches là. Et pour cela, on utilise les réseaux sociaux », a expliqué Pierre Dabout. Pour faire vivre ce projet, les 18 salariés de l’Agence de développement touristique des Alpes-de-Haute-Provence animent eut mêmes des blogs spécialisés, en fonction de leurs passions : « Les réseaux sociaux sont de magnifiques outils pour séduire de nouvelles niches », a-t-il ajouté.

Rappelons que le tourisme représente 40% du PIB du département des Alpes-de-Haute-Provence, 20% du tourisme se fait en stations de ski dans la Vallée de l’Ubaye, Vallée de la Blanche, ou le Val d’allos. « Pour la semaine de Noël, on a eu une fréquentation moins bonne que l’année dernière. Par contre, la semaine du Nouvel An a été tout à fait correct », nous a indiqué Pierre Dabout, directeur de l’ADT 04. La structure vient en aide aux stations, pour le développement « de la multi-activités et la reconversion de certaines stations. » Ce qui pourrait intervenir pour la montagne de Lure, dans le Pays de Forcalquier. Une station-village a rayonnement départemental, bien souvent en manque de neige.

Pierre Dabout, directeur de l’Agence de développement touristique des Alpes-de-Haute-Provence, est revenu sur la politique menée par les Hautes-Alpes, présente en décembre au « Trocadéro On Ice » : « Nous ne sommes pas dans une stratégie d’image. On est sur une stratégie de niches. On parle de produits, d’activités », a-t-il spécifié rappelant que « Le département, c’est l’aspect nature avec ses activités et ses paysages, mais c’est aussi l’aspect humain. ».