Dans les Alpes du Sud les électeurs se sont massivement déplacés. Alors attention, un inscrit n’est pas forcément un votant mais l’engouement semble bien présent. Dans les quatre coins des Alpes du Sud le constat est le même : l’augmentation du nombre d’inscrits a doublé. Pour exemple : à Briançon le nombre de nouveaux inscrits passent de 435 en 2010 à 850 fin 2011. A Sisteron, on multiplie par deux également le nombre de nouveaux inscrits passant de 173 à presque 400 pour cette année. A Digne-les-Bains ont été à 561 en 2010 pour atteindre près de 760 nouveaux inscrits aujourd’hui. On double également à Barcelonnette, à Largane et à l’Argentière.
A la Radio Alpes1, Daniel Louis-Seller, politologue reconnu mondialement, professeur à science-Po Aix confie que « la présidentielle est une élection importante et porte sur une personne. C’est beaucoup plus facile à comprendre. On pouvait penser que la crise aurait un impact négatif sur la mobilisation et ça n’a pas été le cas. En général ça peut augurer d’un taux de participation important ».
La présidentielle, élection prisée, c’est l’avis également de Robert De Caumont, ancien député-maire de Briançon qui précise à la radio Alpes 1 qu’il y a aussi celles que l’électeur boudent : « les élections législatives viennent après, puis les municipales qui touchent à la vie quotidienne des gens et en queue de peloton il y a les cantonales et enfin, malheureusement, les européennes ».
Dans nos deux départements alpins près de 250 000 électeurs devront se prononcer les 22 avril et 6 mai pour la présidentielle et les 10 et 17 juin pour les législatives. Les jeunes qui auront 18 ans jusqu’à la veille du scrutin seront automatiquement inscrits sur les listes électorales.