Hautes-Alpes - Après trois ans d’incertitudes,
la justice a donné raison sur le fond à l’association gapençaise « Vivre
ensemble à Saint-Jean », qui s’oppose à l’agrandissement de la zone
artisanale de Saint-Jean à Gap. Cette association s’oppose, depuis 2008, au
projet de centre de tri de déchets prévu dans la zone artisanale.
Le permis de construire, délivré par la ville de Gap en octobre 2008, a été annulé le 16 décembre dernier par le tribunal administratif de Marseille, au motif que l’étude sur les nuisances sonores était insuffisante. Le porteur du projet, la société iséroise « Gros Environnement », indique qu’elle ne fait pas appel de la décision de justice : « On jette l’éponge, c’est bien regrettable. L’étude acoustique avait conclue à l’époque à un bruit aléatoire », a précisé à la radio Alpes 1, Franck Gros, consultant pour « Gros Environnement ». Les déchets devraient être transportés dans le Var ou dans les Bouches-du-Rhône. « Il s’agit d’un coût supplémentaire d’un million d’euros pour les contribuables. Je constate que l’association a privilégié l’intérêt du particulier au dépend de l’intérêt général. Douze emplois sont perdus », a réagit Franck Gros.
De son côté, le président de l’association « Vivre ensemble à Saint-Jean », Etienne Trautmann, explique que les riverains du quartier résidentiel ne veulent pas d’une usine à proximité de chez eux. Selon Etienne Trautmann, « nous ne voulions pas que les mesures pour lutter contres les nuisances sonores soient prises une fois l’usine en activité. C’est ce qui était prévu dans le permis de construire et l’arrêté préfectoral ». Contacté sur ce dossier, la municipalité de Gap a confirmé qu’elle ne ferait pas appel de la décision de justice du tribunal administratif de Marseille. Le maire, Roger Didier, a toutefois précisé « qu’un centre de tri est un outil nécessaire pour le département. Ce type d’installation doit être réalisé loin de toutes habitations et en respectant l’environnement ».
Le permis de construire, délivré par la ville de Gap en octobre 2008, a été annulé le 16 décembre dernier par le tribunal administratif de Marseille, au motif que l’étude sur les nuisances sonores était insuffisante. Le porteur du projet, la société iséroise « Gros Environnement », indique qu’elle ne fait pas appel de la décision de justice : « On jette l’éponge, c’est bien regrettable. L’étude acoustique avait conclue à l’époque à un bruit aléatoire », a précisé à la radio Alpes 1, Franck Gros, consultant pour « Gros Environnement ». Les déchets devraient être transportés dans le Var ou dans les Bouches-du-Rhône. « Il s’agit d’un coût supplémentaire d’un million d’euros pour les contribuables. Je constate que l’association a privilégié l’intérêt du particulier au dépend de l’intérêt général. Douze emplois sont perdus », a réagit Franck Gros.
De son côté, le président de l’association « Vivre ensemble à Saint-Jean », Etienne Trautmann, explique que les riverains du quartier résidentiel ne veulent pas d’une usine à proximité de chez eux. Selon Etienne Trautmann, « nous ne voulions pas que les mesures pour lutter contres les nuisances sonores soient prises une fois l’usine en activité. C’est ce qui était prévu dans le permis de construire et l’arrêté préfectoral ». Contacté sur ce dossier, la municipalité de Gap a confirmé qu’elle ne ferait pas appel de la décision de justice du tribunal administratif de Marseille. Le maire, Roger Didier, a toutefois précisé « qu’un centre de tri est un outil nécessaire pour le département. Ce type d’installation doit être réalisé loin de toutes habitations et en respectant l’environnement ».