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Suppressions de lits dans le futur Centre hospitalier Buëch-Durance ?

« Si on a proposé cette fusion, c’est pour faire quelque chose de plus adapté à l’environnement, qui préserve l’emploi »

Au 1er janvier 2012, le Centre hospitalier Buëch-Durance naitra à Laragne-Montéglin. Une fusion rendue publique fin octobre, entre l’hôpital public et le Centre hospitalier spécialisé, et alors que l’Agence Régionale de Santé annonçait vouloir supprimer 12 lits de soins de suite et 5 de réanimation, dans son prochain Schéma Régional de l’Organisation des soins. Mercredi midi, l’invité d’Alpes 1 a tenu à rassurer : « Si on a proposé cette fusion, c’est pour faire quelque chose de plus adapté à l’environnement, qui préserve l’emploi », Michel Mercier, directeur du CHS de Laragne, futur directeur du Centre hospitalier Buëch-Durance. Le directeur du CHS de Laragne, Michel Mercier, a tenu à préciser que cette fusion entre l’hôpital public et le Centre spécialisé de Laragne « ne coûte rien de particulier ». Cependant, il a indiqué que la prochaine structure, le Centre hospitalier Buëch-Durance, « ne vas pas naitre sur un planète particulière, à l’abris de la tourmente économique et financière. Elle subira les mêmes contraintes que les autres établissements de France ou de région PACA », que ce soit en termes de lits ou de personnel.

Une fusion qui intervient donc au même moment où l’ARS travaille à son futur schéma d’organisation sanitaire et que du côté des élus et professionnels de santé on s’inquiète de la précarisation de l’offre de soins. Michel Mercier a déploré que « pour les Hautes-Alpes, les moyens vont être très bas ». « Dans le cas de nos lits de soins de suite, on en a pas assez, c’est clair », a souligné sur Alpes 1, le directeur du CHS de Laragne. Pour autant, Michel Mercier se veut « dans une perspective de dialogue avec l’Agence Régionale de santé ». Il regrette cette situation, car « pour des personnes âgées, ça créer des distances de déplacement de 50/70 km, incompatible avec des visites quotidiennes. Sur le plan technique, on ne voit ce que le système de soins a à y gagner avec la suppression des lits de Laragne ». Michel Mercier qui parle d’une offre déjà saturée par les besoins dans les Hautes-Alpes. « Les spécificités du département ne sont pas assez présentes » dans le projet de l’ARS.