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La station des Orres a perdu près de 400000 euros par manque de neige

« Il faut que la neige tombe vite comme les années précédentes. Nous savons que nous aurons épuisé notre trésorerie s’il n’y a pas de neige pour les vacances de Noël »

Hautes-Alpes - Il va falloir qu’il neige et vite. C’est ce que souhaite Paul Dijoud, maire des Orres, l’invité d’Alpes 1 vendredi midi. La station Embrunnaise a déjà perdu près de 400 000 euros, pour n’avoir pu ouvrir ses pistes début décembre. 850 salariés sont actuellement en poste pour assurer le fonctionnement de la station cette saison.  Alors rien d’alarmant pour l’instant. Deux scénarios restent envisageables. « Il faut que la neige tombe vite comme les années précédentes. Nous savons que nous aurons épuisé notre trésorerie, s’il n’y a pas de neige pour les vacances de Noël », a souligné Paul Dijoud.

La station des Orres qui est aujourd’hui équipée à 70% par un réseau de neige de culture. « Ce qu’il manque c’est le froid. Nous avons construit une nouvelle retenue d’altitude. Aux Orres, nous n’avons aucun risque de manquer d’eau », nous a indiqué le maire de la commune, Paul Dijoud. Sur l’aspect environnemental lié à la neige de culture, « aux Orres nous avons des réserves en eau très très importantes. Ce que nous avons réalisé [ndlr : nouvelle retenue] a une influence positive sur le ré-engazonnement de l’ensemble du domaine », a spécifié Paul Dijoud, qui investit chaque année près de 70 000 euros pour se ré-engazonnement des pistes de la station.

Les Orres qui tente le périlleux équilibre entre développement et raison financière. Pour autant, cette saison deux téléskis ont été enlevés au profit d’un nouveau télésiège. Deux nouvelles pistes bleues également créées, d'autres sont en projet. « On a fait beaucoup d’efforts, mais on est inquiet car tout cela coûte beaucoup d’argent, 9 millions d’euros », a indiqué Paul Dijoud, maire des Orres.

La station sera bien sur présente à Paris du 8 décembre au 2 janvier pour le « Trocadéro On Ice », à la conquête du marché parisien. Mais le plus difficile est de faire venir les touristes, notamment par le train. « Je ne voudrais pas que la SNCF peu à peu se dégonfle, donc il faut se battre », a annoncé Paul Dijoud : « Moi, je rêve de pouvoir aller chercher des Belges ou des Parisiens qui seraient arrivés par le TGV à Aix-en-Provence avec un autocar des Orres, avec une de nos hôtesses d’accueil, une de nos célèbres mandarines, qui les amèneraient en 2h30 aux Orres. »