Hautes-Alpes - Pas d’avancées pour l’instant
dans le dossier du repreneur de l’Imprimerie Louis Jean à Gap. Le repreneur
potentiel, Stéphane Godoy, a rencontré ce jeudi à la mairie de Gap une
quinzaine de salariés de cette entreprise, placée en liquidation judiciaire
début octobre. Pour la CGT,
représentée par son secrétaire départemental Philippe Cottet, le projet est
« entouré de beaucoup de si, avec
l’acceptation d’un prêt de la banque, du tribunal de commerce, et la
concrétisation des aides territoriales. Tout cela est très hypothétique ».
Mais pour Stéphane Godoy, le dossier est en train d’être finalisé. « Tant que le dossier n’est pas déposé et que
je n’ai pas l’accord du Tribunal de Commerce de Gap, il n’y aura que des
hypothèses. Je comprends l’inquiétude des salariés quand on a eu plusieurs
repreneurs. Je paie un peu les pots cassés mais j’y crois », précise
t-il.
A noter que selon Stéphane Godoy,
les élus sont derrière lui. La mairie de Gap se serait porté caution. Le Conseil
Régional et le Conseil Général des Hautes-Alpes auraient promis une aide entre
200 et 250 000 euros.
Aucune cellule de reclassement ne devrait être mise en place. En effet, une nouvelle loi est parue le 21 octobre. Elle interdit les cellules de reclassement en cas de mise en place de contrats de sécurisation professionnelle. Selon la CGT, la préfète des Hautes-Alpes, Francine Prime, a demandé au gouvernement une dérogation.