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Fermeture d'un lieu d’accueil de jeunes dans le Verdon

La direction interrégionale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Sud-est indique « avoir eu officiellement connaissance de difficultés ».

Alpes-de-Haute-Provence - Le lieu de vie et d’accueil pour mineurs « Mélilot Ferme Saint-Antoine », situé sur la commune d’Allemagne-en-Provence dans le Verdon a été fermé provisoirement. « Mélilot » accueille depuis 1983 sept adolescents placés sur décision judiciaire. Le placement des jeunes est suspendu depuis le 21 octobre dernier. Une assemblée générale extraordinaire s’est tenue mardi dernier. « Il est envisagé le licenciement économique des quatre salariés », a précisé le président de l’association, Pierre Montel. Une source proche du dossier a confirmé à la radio Alpes 1 que « les adolescents qui ont été réorientés dans d’autres structures d’hébergements font actuellement l’objet de mesures de protection »

La direction interrégionale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Sud-est indique « avoir eu officiellement connaissance de difficultés qui l’on amené à proposer un arrêté de fermeture provisoire, à la signature du préfet du département des Alpes-de-Haute-Provence ». L’arrêté de fermeture provisoire, d’une durée de trois mois, a été signé conjointement par le président du Conseil général et député Jean-Louis Bianco et la préfète du département, Yvette Mathieu, le 2 novembre dernier. L’arrêté stipule notamment que « l’association n’a pas satisfait aux obligations qui lui ont été faites, suite à plusieurs contrôles », à savoir notamment « le non-respect de la mise en conformité des équipements sanitaires », considérant également « qu’une instruction par le parquet du Tribunal de Grande Instance de Digne-les-Bains est en cours, suite à un signalement faisant état d’agissements susceptibles de poursuites pénales et de remettre en cause l’activité de cette structure »


Cependant, selon nos informations, aucune enquête de gendarmerie n’est en cours actuellement. « Il faut rester prudent sur des rumeurs de maltraitance ou autre, car les jeunes accueillis dans ce type de structure sont des adolescents fragiles », a expliqué le président de l’association « Mélilot », Pierre Montel, avant de conclure « laissons la justice démêler le vrai, du faux"