L'imprimerie Louis-Jean pourrait être reprise pour un euro symbolique

Hautes-Alpes - L’imprimerie gapençaise Louis-Jean placée en liquidation judiciaire pour des raisons économiques, début octobre, pourrait être reprise pour « un euro symbolique ». Le repreneur potentiel avait demandé, début octobre, un délai pour réunir des financements afin de relancer l’activité.

Stéphane Godoy, ancien directeur de site dans une imprimerie située dans le département d’Indre-et-Loire, a confirmé à la Radio Alpes 1 la reprise probable « pour un euro symbolique car la clientèle est partie avec l’ancien directeur général de Louis-Jean. Les fichiers clients sont depuis un mois chez l’imprimeur Horizon dans les Bouches-du-Rhône ». Stéphane Godoy précisant également, « le matériel neuf qui est en leasing n’appartient pas à Louis Jean imprimeur pour l’instant ». 

Ce dernier indique « devoir déposer un dossier de reprise d’activité, la semaine prochaine, devant le tribunal de commerce de Gap ». Interrogé mardi soir, Stéphane Godoy se dit « prêt à investir 200 000 euros dans le capital de l’imprimerie Louis-Jean ». Selon lui, les collectivités locales, Conseil général des Hautes-Alpes, Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Chambre de Commerce et d'Industrie des Hautes-Alpes et la mairie de Gap, seraient prêtes « à apporter une aide à hauteur de 200 000 ou 250 000 euros ». Ce dernier indique également « vouloir récupérer 26 salariés sur 31 », tout en assurant « qu’il n’y aura pas de diminution de salaires ». 

Une table ronde doit être organisée, la semaine prochaine, en préfecture des Hautes-Alpes, entre délégués du personnel, représentant de l’Etat et Stéphane Godoy qui confiait sur Alpes 1 vouloir « sauver l’entreprise, sauver les emplois, sauver la dernière industrie de Gap, parce qu’il n’y en a plus qu’une ».