Hautes-Alpes - L’ouverture ce mercredi après-midi
devant la Cour
d’Assises des Hautes-Alpes du procès du meurtrier présumé de Marie-Christine
Jacquin, 38 ans, assassinée à Chorges, dans la nuit du 29 au 30 novembre 2009.
L’accusé, âgé de 24 ans et originaire du village de Saint-Apollinaire dans le
Savinois, s’était livré aux gendarmes le lendemain. Ce dernier n’a pas contesté
les faits devant les enquêteurs lors de sa garde à vue, puis devant les
magistrats, sans pour autant expliquer son geste.
Dans ce dossier, aucun mobile n’a été sérieusement avancé, même si l’individu a reconnu avoir entretenu une relation épisodique avec Marie-Christine Jacquin. Le corps de la jeune femme avait été retrouvé dans son appartement incendié. L’origine du sinistre n’a jamais été déterminée. L’autopsie avait révélé neuf coups de couteau sur le corps de la victime, dont un mortel dans le thorax, en plein cœur. La victime avait également été égorgée. Aucun élément n’a permis de mettre en évidence une agression sexuelle.
Les analyses génétiques ont conclu à la présence de l’ADN de l’accusé et de la victime sur le couteau, des chaussures et des vêtements retrouvés sur le lieu du crime. Les conclusions de l’expertise toxicologique mentionnent notamment un taux d’alcoolémie de plus de 3g/l de sang chez la victime et près de 2g/l de sang chez le meurtrier présumé. Ce dernier n’aurait pas de « syndrome délirant » et « serait conscient de la gravité de ses actes », a indiqué l’examen psychiatrique. Pendant les trois jours de procès, plus de 25 témoins, expert psychiatrique, médecin légiste et enquêteurs vont défiler à la barre devant les jurés. L’accusé, incarcéré depuis 2009, risque jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire.
Dans ce dossier, aucun mobile n’a été sérieusement avancé, même si l’individu a reconnu avoir entretenu une relation épisodique avec Marie-Christine Jacquin. Le corps de la jeune femme avait été retrouvé dans son appartement incendié. L’origine du sinistre n’a jamais été déterminée. L’autopsie avait révélé neuf coups de couteau sur le corps de la victime, dont un mortel dans le thorax, en plein cœur. La victime avait également été égorgée. Aucun élément n’a permis de mettre en évidence une agression sexuelle.
Les analyses génétiques ont conclu à la présence de l’ADN de l’accusé et de la victime sur le couteau, des chaussures et des vêtements retrouvés sur le lieu du crime. Les conclusions de l’expertise toxicologique mentionnent notamment un taux d’alcoolémie de plus de 3g/l de sang chez la victime et près de 2g/l de sang chez le meurtrier présumé. Ce dernier n’aurait pas de « syndrome délirant » et « serait conscient de la gravité de ses actes », a indiqué l’examen psychiatrique. Pendant les trois jours de procès, plus de 25 témoins, expert psychiatrique, médecin légiste et enquêteurs vont défiler à la barre devant les jurés. L’accusé, incarcéré depuis 2009, risque jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire.