Hautes-Alpes - « C’est quelqu’un de jeune qui s’en va. Même si politiquement nous n’étions pas d’accord, en tant qu’homme, on pouvait se rencontrer et discuter ». Claude Feutrier a rendu un dernier hommage ce jeudi midi sur Alpes 1. Le Conseiller Général de Gap Nord-Est était l’invité de la rédaction.
Claude Feutrier, qui était également en charge ces deux derniers week-end des primaires socialistes dans les Hautes-Alpes, a applaudi « cette véritable réussite ». Il a notamment répondu à Henriette Martinez, députée des Hautes-Alpes et présidente de la fédération UMP dans le 05. Une question qui concernait les adresses mails demandées lors du vote, considérée comme un fichage des électeurs de gauche par Henriette Martinez. « Henriette Martinez raconte n’importe quoi. Les gens qui ont laissé leurs coordonnées, c’était à leur bon vouloir », a réagi le conseiller général. Avant de rajouter que dans certaines communes, les gens ont eu peur de voter et se montrer « parce qu’il y a eu une pression sur leurs familles et sur leur emploi ».
Concernant la réduction des investissements annoncée lors de l’assemblée plénière, où étaient débattues les orientations budgétaires 2012, Claude Feutrier est revenu sur la situation économique du département : « Il ne faut pas accuser l’ancienne majorité d’avoir dépensé. L’actuelle majorité a voulu laisser son empreinte en engageant plus de dépenses ». Le Conseiller Général a également précisé que l’opposition ne voterait probablement pas le budget en décembre prochain. « On verra où vont les investissements », a-t-il ajouté.
Enfin, Claude Feutrier a regretté la perte de proximité dans le département, avec la mise en place de points visio-conférence, alors que le département vient d’être récompensé par le Trophée Ruralitic pour son schéma numérique. « Cela consiste à supprimer les fonctionnaires dans les chefs lieux de canton. Beaucoup de gens n’ont pas internet. Il faudra que les gens se déplacent dans un bureau pour aller pianoter, mais il faut encore savoir le faire. Je crois qu’il faut avancer à son rythme », a conclu Claude Feutrier.
