Autre dossier abordé : les chantiers du CHICAS jusqu’en 2015. Avec le développement de la prise en charge des cancers. Dès le début de l’année 2012, un nouvel équipement, l’arc-thérapie, sera mis en route. Il permettra un traitement précis sur une tumeur par rayon, un soin donc moins nocif. Dès septembre 2012, une gamma-camera sera mise en service en médecine nucléaire. Elle permettra notamment un diagnostic des cancers. « Ce développement permettra d’éviter des transports sanitaires importants, avec une qualité identique à Marseille », a précisé Richard Dalmasso. A noter que le CHICAS travaille désormais sur l’obtention d’une labellisation des hôpitaux de Marseille et du centre régional de lutte contre le cancer « pour attester que nous sommes dans le même type de prestation ».
L’imagerie médicale se développe également, du côté de Sisteron avec la réception et la mise en route du scanner dès novembre prochain. A noter également que le laboratoire de biologie médicale à Sisteron sera rénové en 2012.
Dès 2013, côté gérontologie, le site de l’Adret sera transféré au Muret. Et enfin, 2015, le pôle des urgences, du bloc opératoire et l’imagerie sera étendu. Un service dédié à la cancérologie et une unité de soins palliatifs devrait également ouvrir ses portes.
Richard Dalmasso a également fait le point sur les différentes coopérations à venir entre le CHICAS et les autres établissements médicaux. Notamment avec l’hôpital d’Embrun pour les urgences et les soins palliatifs, Briançon pour une coopération sanitaire départemental, et enfin la Polyclinique des Alpes du Sud à Gap pour une coopération sanitaire pour l’hospitalisation à domicile dès janvier 2012.
Autre cheval de bataille du directeur du CHICAS : la désertification médicale. Un problème qui pourrait se résoudre selon lui par l’accueil d’internes. « Les accueillir permettra de les fidéliser sur le territoire. En leur montrant les conditions de travail dans les Hautes-Alpes, ils ont toutes les chances d’y rester », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que six internes en médecine générale seront accueillis au sein de l’établissement dès novembre prochain.