Hautes-Alpes - Le Parc Naturel Régional des
baronnies Provençales en bonne voie. L’enquête publique a été menée entre le 15
juin et le 15 juillet. Et le rapport intermédiaire est «
encourageant » nous a confié
Christine Nivou. La maire de Veynes et Conseillère Régionale PACA était
l’invité d’Alpes 1 Live ce jeudi midi. La consultation des 130 communes et
communautés de communes devrait être lancée avant février 2012. Si la majorité
refuse, le Parc ne verra pas le jour. Mais la Conseillère Régionale
part confiante. «
Je pense que le
parc sera créé parce qu’il y a une réelle dynamique. Il y a sans doute
certaines communes qui n’adhéreront pas à la charte. Mais on espère qu’elles
seront peu nombreuses, car ce serait une occasion ratée de développer le
territoire, ce pour 12 ans ». Après l’avis des communes, ce seront
ensuite aux régions PACA et Rhône-Alpes de délibérer. «
Le label définitif pourrait être obtenu fin
2012 dans un scénario optimiste », a précisé Christine Nivou. Quant à la Maison du Parc, il est
envisagé d’en faire des antennes délocalisées dans tous les offices de
tourisme.
Concernant l’impact de ce parc au
niveau local, selon l’élue, l’activité sera « renforcée » par l’augmentation des visiteurs sur le
territoire. Seul regret de Christine Nivou : l’implication du Conseil
Général des Hautes-Alpes, « insuffisant »
selon elle. « J’ai l’impression que
le Département, dans sa majorité actuelle, ne souhaite pas encourager le Parc.
Il n’empêche qu’au moment de l’approbation de la Charte, je ne vois pas le
Conseil Général ne pas l’adopter », a-t-elle ajouté.
Volet politique, et Christine
Nivou a confirmé son soutien à François Hollande pour les primaires du Parti
Socialiste : « je pense qu’il a
une capacité et une expérience locale, il peut donner confiance et porter le
projet socialiste pour 2012 ».
Enfin, sur un plan plus local, la
maire de Veynes a confirmé sa volonté de limiter la pression fiscale. Par quel
moyen ? « Nous faisons en sorte
de cofinancer avec nos partenaires nos projets, afin que la commune reste dans
un niveau d’endettement raisonnable, c'est-à-dire environ 600 euros par
habitant », a conclut Christine Nivou.