Hautes-Alpes - L’usine serbe
de fabrication de magnésium MG Industrie située à La-Roche-de-Rame, dans L’Argentiérois
et qui emploie neuf salariés a été perquisitionnée hier, mercredi matin. Les
employés et la direction ont été entendus par les enquêteurs dans le cadre
d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Gap début 2011. Les livres comptables de la société ont été contrôlés par les services
fiscaux.
L’opération judiciaire a été menée, hier matin, mercredi, conjointement par différents services de gendarmerie (Brigade de Recherche de Briançon - Office Central de Lutte contre les Atteintes à l'Environnement et à la Santé Publique – Cellule Nucléaire-Radiologique-Biologique-Chimique) et de l’Etat (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement – Inspection du Travail). Des échantillons de produits entreposés sur le site industriel, notamment des oxydes de ferrochrome (considérés comme dangereux et cancérigènes) ont été prélevés pour déterminer une éventuelle dangerosité pour l’homme et pour l’environnement. « L’opération judiciaire vise à établir la nature exacte des produits qui sont stockés dans cette entreprise », a précisé le Procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier. « Nous sommes là pour savoir à quoi sert cette usine », a indiqué à la radio Alpes 1, une source proche du dossier.
Les services de la DREAL Provence-Alpes-Côte-D’azur ont procédé à des vérifications pour déterminer si les conditions de stockage, d’importations, d’exportations et de traitements répondaient aux normes européennes et si l’entreprise respectait les autorisations administratives. Selon nos informations, 400 tonnes d’oxyde de ferrochrome, importées illégalement en 2007 par l’ancien exploitant ELSA Metal, étaient toujours stockés sur le site. MG Industrie doit d’ici la fin d’année évacuer ce stock de déchets vers un site autorisé.
Contacté par Alpes 1, un membre de la direction de MG Industrie nous a confirmé « que le bâtiment de stockage des oxydes de ferrochrome a été placé sous scellés judiciaires ». « Nous connaissons actuellement des problèmes de trésorerie. Les salaires de juillet ont à peine été versés », nous a également confié cette même source. Les résultats d’analyses seront connus dans les prochains mois. La préfecture des Hautes-Alpes avait levé en février 2011 l’arrêté préfectoral d’urgence pris, en novembre 2010, suite à une série d’accidents.
L’opération judiciaire a été menée, hier matin, mercredi, conjointement par différents services de gendarmerie (Brigade de Recherche de Briançon - Office Central de Lutte contre les Atteintes à l'Environnement et à la Santé Publique – Cellule Nucléaire-Radiologique-Biologique-Chimique) et de l’Etat (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement – Inspection du Travail). Des échantillons de produits entreposés sur le site industriel, notamment des oxydes de ferrochrome (considérés comme dangereux et cancérigènes) ont été prélevés pour déterminer une éventuelle dangerosité pour l’homme et pour l’environnement. « L’opération judiciaire vise à établir la nature exacte des produits qui sont stockés dans cette entreprise », a précisé le Procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier. « Nous sommes là pour savoir à quoi sert cette usine », a indiqué à la radio Alpes 1, une source proche du dossier.
Les services de la DREAL Provence-Alpes-Côte-D’azur ont procédé à des vérifications pour déterminer si les conditions de stockage, d’importations, d’exportations et de traitements répondaient aux normes européennes et si l’entreprise respectait les autorisations administratives. Selon nos informations, 400 tonnes d’oxyde de ferrochrome, importées illégalement en 2007 par l’ancien exploitant ELSA Metal, étaient toujours stockés sur le site. MG Industrie doit d’ici la fin d’année évacuer ce stock de déchets vers un site autorisé.
Contacté par Alpes 1, un membre de la direction de MG Industrie nous a confirmé « que le bâtiment de stockage des oxydes de ferrochrome a été placé sous scellés judiciaires ». « Nous connaissons actuellement des problèmes de trésorerie. Les salaires de juillet ont à peine été versés », nous a également confié cette même source. Les résultats d’analyses seront connus dans les prochains mois. La préfecture des Hautes-Alpes avait levé en février 2011 l’arrêté préfectoral d’urgence pris, en novembre 2010, suite à une série d’accidents.
