Noyade en hydrospeed : l'avocat des parents veut un dépaysement du dossier

Hautes-Alpes - La famille de la petite Anissa, cette fillette de 11 ans décédée lors d’un accident d’hydrospeed en août 2009 à L’Argentière, craint qu’un non-lieu ne soit prononcé dans le dossier. Son avocat monte au créneau et demande le dépaysement de l’instruction, qui est conduite à Gap depuis deux ans. Maître Natali a tenu un point presse hier (mardi) à Etampes en Essonne, où vivent les parents de la fillette. Selon l’avocat, « la sortie en eau vive a été marquée par plusieurs manquements aux règles de prudence et de sécurité ». Maître Natali qui s’interroge sur le refus de reconstitution de l’accident lors de l’enquête. De son côté, la juge d’instruction de Gap, Christine Piccinin, a indiqué à nos confrères du « Dauphiné libéré » que l’instruction était bien close. Dans cette enquête ouverte pour « homicide involontaire », le gérant de la société River Club avait été mis en examen. En cas de non-lieu, il ne serait donc pas poursuivit pénalement. En août 2009, la petite Anissa était restée coincée sous une barre de fer dans le lit de la Durance.