Alpes-de-Haute-Provence - Une aide soignante, d’une
quarantaine d’années, domiciliée à Digne-les-Bains, s’accuse d’un homicide
volontaire, qui aurait été commis sur une personne âgée, à Nice, en août 2003. « Cette
femme explique avoir administré une surdose médicamenteuse de Lasilix, jusqu’au
décès survenu au bout de trois jours d’une personne âgée de 91 ans, dont elle
s’occupait de manière non déclarée depuis 2001 » précise une source proche du
dossier. Le Procureur de la
République de Nice, Eric de Montgolfier, a confirmé que
« Le dossier est dans les mains du parquet de Nice ». « La Police Judiciaire
va vérifier ce qu’il peut y avoir derrière ces déclarations apparemment
spontanées » a-t-il précisé, à la radio Alpes1.
Lors de sa garde à vue, vraisemblablement prise de remords, l’aide soignante a déclaré « avoir conscience que l'administration d'un diurétique puissant et en quantité importante était susceptible d'entraîner le décès d'une personne âgée ».
La meurtrière présumée se serait procurée le Lasilix au CHU de Nice Hôpital Saint-Roch, où elle exerçait le métier d’aide soignante à l’époque. Toujours selon une source proche du dossier, cette femme, qui s’accuse d’un assassinat, n’explique pas son geste mais « aurait agi sous le coup de la vengeance, précisant qu'elle n'avait eu aucun intérêt matériel, ni financier ». Vengeance à l’égard de la justice qui, en 2003, n’aurait pas pris en compte l’enlèvement de son enfant par le père de famille. Aucune enquête n’avait été ouverte à l’époque des faits présumés, le décès de la nonagénaire ayant parue naturelle durant cette période de canicule nationale.
Lors de sa garde à vue, vraisemblablement prise de remords, l’aide soignante a déclaré « avoir conscience que l'administration d'un diurétique puissant et en quantité importante était susceptible d'entraîner le décès d'une personne âgée ».
La meurtrière présumée se serait procurée le Lasilix au CHU de Nice Hôpital Saint-Roch, où elle exerçait le métier d’aide soignante à l’époque. Toujours selon une source proche du dossier, cette femme, qui s’accuse d’un assassinat, n’explique pas son geste mais « aurait agi sous le coup de la vengeance, précisant qu'elle n'avait eu aucun intérêt matériel, ni financier ». Vengeance à l’égard de la justice qui, en 2003, n’aurait pas pris en compte l’enlèvement de son enfant par le père de famille. Aucune enquête n’avait été ouverte à l’époque des faits présumés, le décès de la nonagénaire ayant parue naturelle durant cette période de canicule nationale.