D’après nos informations, le ciel était encore clair au moment de l’accident, et le pilote volait dans un cadre légal. « Un pilote est autorisé à voler jusqu’à l’heure du coucher du soleil légale, plus trente minutes », nous a précisé Daniel Badaroux, conseiller technique régional pour la Fédération française de Vol à voile, qui intervient dans la prévention des accidents de planeurs. « Hier, l’heure légale était 21h22, donc le pilote avait jusqu’à 21h52 pour se poser. » L’expert reconnait que « l’aérologie à cet endroit est délicate, car c’est une zone où la masse d’air descend lorsque le vent souffle Nord-Ouest, et c’était le cas jeudi ».
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident. Elle a été confiée à la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) de Marseille et aux gendarmes de la Brigade de Serres. « Les enquêteurs pourront notamment s’appuyer sur les enregistreurs de vols », a indiqué Daniel Badaroux. Il s’agit du premier accident mortel en planeur depuis le début de la saison de vol à voile dans les Hautes-Alpes.
