Alpes-de-Haute-Provence - La mobilisation des éleveurs
opposés au « puçage » électronique obligatoire des ovins et caprins.
Près de 80 éleveurs, réunis au sein du collectif « pour la liberté de l’élevage » se donnent rendez-vous ce
mercredi matin à 10h, devant la
Maison de l’élevage de Manosque.
Selon le collectif, « le puçage » identification électronique, obligatoire depuis le 1er juillet 2010, n’améliore pas les dispositifs existants, à savoir « les boucles ». « Ce moyen de traçabilité est un système obligatoire de contrôle. On en a marre des obligations et de se faire contrôler » explique Alain Guibert l’un des responsables du Collectif d’éleveurs pour la liberté de l’élevage. « Le dispositif du puçage nous conduit vers un système d’élevage industriel à court terme. Pour nous l’élevage doit rester traditionnel » regrette cet éleveur d’ovins de Reillane depuis 35 ans. « Le puçage ne permet pas de réduire les risques sanitaires » précise Alain Guibert qui demande « à ce que la réglementation ne soit plus obligatoire mais basée sur le volontariat ».
Près de 300 éleveurs de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur ont signé une pétition en ce sens. La pétition a été transmise à la préfète des Alpes-de-Haute-Provence, Yvette Mathieu. Les éleveurs s’étaient déjà mobilisés, en 2009, contre la vaccination obligatoire de la FCO, Fièvre Catharrale Ovine. Depuis novembre 2010 la vaccination contre la FCO est facultative.
Selon le collectif, « le puçage » identification électronique, obligatoire depuis le 1er juillet 2010, n’améliore pas les dispositifs existants, à savoir « les boucles ». « Ce moyen de traçabilité est un système obligatoire de contrôle. On en a marre des obligations et de se faire contrôler » explique Alain Guibert l’un des responsables du Collectif d’éleveurs pour la liberté de l’élevage. « Le dispositif du puçage nous conduit vers un système d’élevage industriel à court terme. Pour nous l’élevage doit rester traditionnel » regrette cet éleveur d’ovins de Reillane depuis 35 ans. « Le puçage ne permet pas de réduire les risques sanitaires » précise Alain Guibert qui demande « à ce que la réglementation ne soit plus obligatoire mais basée sur le volontariat ».
Près de 300 éleveurs de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur ont signé une pétition en ce sens. La pétition a été transmise à la préfète des Alpes-de-Haute-Provence, Yvette Mathieu. Les éleveurs s’étaient déjà mobilisés, en 2009, contre la vaccination obligatoire de la FCO, Fièvre Catharrale Ovine. Depuis novembre 2010 la vaccination contre la FCO est facultative.