Du côté des Hautes-Alpes, on recense 122 sites sensibles aux avalanches. 84 sont en risque faible, 29 en risque douteux, et 9 en risque fort. Et sur ces 9 en zone rouge, 3 d’entre eux n’ont pas de Plan de prévention des risques. Un constat identique du côté des Alpes de Haute Provence : 29 sites sont recensés comme sensibles aux avalanches, 14 sont reconnus faibles, 8 douteux, et 7 forts. Dont 2 sans plan de prévention des risques. Alors que certaines communes, comme Réallon ou Saint Véran, sont en train de se munir de ce PPR, d’autres évoquent un risque faible pour l’humain. Par exemple, pour la zone du Château du Poët à Saint Maurice en Valgaudemar, le maire, Daniel Alluis, parle d’un site à risque qui « s’arrête devant les habitations et le village ». Même explication du côté de la Condamine Châtelard, dans les Alpes de Haute Provence, où le secteur de la Pointe Fine n’est pas sur le zonage de la station de Sainte Anne.
A Larche, c’est le secteur de Combal qui est pointé du doigt par le rapport. Mais là aussi, on se veut rassurant : après l’avalanche de 1972 qui a touché le village et les remontées mécaniques, tout a été fait pour éviter les accumulations de neige sur les versants. Des digues en terre de 300 mètres de long et 15 mètres de haut ont notamment été mises en place pour canaliser et dévier la neige.