Hautes-Alpes - Après Curbans, un nouveau parc
photovoltaïque est dans le viseur de l’association alpine « Clarency ». L’association de protection de
l’environnement veut attaquer le permis de construire délivré le 30 décembre
2010 par la préfecture des Hautes-Alpes pour un projet dans le Rosanais. « Nous allons en début de semaine prochaine
déposer le recours contentieux sur le bureau de Madame la Préfète, Francine
Prime », explique, Franck Martino, le président de l’association Clarency, ajoutant que « cette démarche précède la saisie du
tribunal administratif de Marseille de quelques semaines ».
Selon
Franck Martino, le permis de construire « viole
touts les grands principes de la Loi
Montagne et la réglementation concernant les espaces boisés
remarquables, classés Zone Naturelle
d'Intérêt Ecologique,
Faunistique et Floristique (ZNIEFF) ».
La construction de ce parc photovoltaïque de 42 hectares est estimée entre 50 et 60 millions d’euros pour une puissance de 15,5 Mégawatts Crête (MWc), soit une consommation d’une ville de 10 000 habitants. Ce projet devrait voir le jour en 2013, essentiellement sur des terres communales, 28 hectares sur la commune de Sorbiers et 14 hectares sur la commune de Montjay. Le projet est porté par l’entreprise « Sorgenia France », la filiale Energies Renouvelables en France du groupe « Sorgenia SpA », premier opérateur privé du gaz et de l’électricité en Italie.
La construction de ce parc photovoltaïque de 42 hectares est estimée entre 50 et 60 millions d’euros pour une puissance de 15,5 Mégawatts Crête (MWc), soit une consommation d’une ville de 10 000 habitants. Ce projet devrait voir le jour en 2013, essentiellement sur des terres communales, 28 hectares sur la commune de Sorbiers et 14 hectares sur la commune de Montjay. Le projet est porté par l’entreprise « Sorgenia France », la filiale Energies Renouvelables en France du groupe « Sorgenia SpA », premier opérateur privé du gaz et de l’électricité en Italie.
L’entreprise «
Sorgenia France » assure que le projet a été « vraiment développé pas à pas, en concertation avec les élus, la
population, les services de l’Etat et L'Office national des forêts ». « Nous n’avons pas le
sentiment d’avoir bafoué toutes les réglementations », précise Anne
Kühn, la directrice du développement chez «
Sorgenia France ».