Le policer avait menacé le 18 janvier 2010, avec son arme de service, un homme en état d’ivresse, lors de la fouille réglementaire assurée par quatre fonctionnaires. A la barre du tribunal, ce jeudi, le policier a dit « regretter son geste. J’ai pété les plombs » évoquant de graves problèmes personnels. Autre faits reprochés lors d’une interpellation le 4 février 2010 : des violences (coup de têtes) portées sur un homme actuellement détenu, dans les Bouches-du-Rhône, pour proxénétisme aggravé. Le détenu, ne s’est pas porté partie civile lors du procès, ayant simplement demandé à ce que le policier soit jugé comme « chaque citoyen ». Le policier a contesté ces dernières violences. L’avocat Manosquin de la défense, Me Pascal Antic, a conclu sa plaidoirie en parlant « d’un policier exemplaire contre la parole d’un voyou ». Le policier, muté à Aix-en-Provence depuis juin 2010, est désarmé et pourrait être prochainement suspendu.
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Un policier manosquin condamné pour violences
Il a été reconnu coupable de violences volontaires commises sur deux personnes, lors de leurs gardes à vue, au commissariat en 2010
Alpes de Haute-Provence - Un agent de police de Manosque de
47 ans a été reconnu coupable de violences volontaires commises sur deux personnes,
lors de leurs gardes à vue, au commissariat en 2010. Le fonctionnaire de police
a été condamné ce jeudi matin en correctionnel à Digne-les-Bains à 6 mois de
prison avec sursis. Le substitut du procureur de la République, Roger Arta,
a requis 6 mois de prison dont 3 mois ferme, une obligation de soin et une
mise à l’épreuve. « Il est toujours
difficile de demander une sanction contre un homme représentant l’autorité
publique. La justice se doit d’être irréprochable ».
Le policer avait menacé le 18 janvier 2010, avec son arme de service, un homme en état d’ivresse, lors de la fouille réglementaire assurée par quatre fonctionnaires. A la barre du tribunal, ce jeudi, le policier a dit « regretter son geste. J’ai pété les plombs » évoquant de graves problèmes personnels. Autre faits reprochés lors d’une interpellation le 4 février 2010 : des violences (coup de têtes) portées sur un homme actuellement détenu, dans les Bouches-du-Rhône, pour proxénétisme aggravé. Le détenu, ne s’est pas porté partie civile lors du procès, ayant simplement demandé à ce que le policier soit jugé comme « chaque citoyen ». Le policier a contesté ces dernières violences. L’avocat Manosquin de la défense, Me Pascal Antic, a conclu sa plaidoirie en parlant « d’un policier exemplaire contre la parole d’un voyou ». Le policier, muté à Aix-en-Provence depuis juin 2010, est désarmé et pourrait être prochainement suspendu.
Le policer avait menacé le 18 janvier 2010, avec son arme de service, un homme en état d’ivresse, lors de la fouille réglementaire assurée par quatre fonctionnaires. A la barre du tribunal, ce jeudi, le policier a dit « regretter son geste. J’ai pété les plombs » évoquant de graves problèmes personnels. Autre faits reprochés lors d’une interpellation le 4 février 2010 : des violences (coup de têtes) portées sur un homme actuellement détenu, dans les Bouches-du-Rhône, pour proxénétisme aggravé. Le détenu, ne s’est pas porté partie civile lors du procès, ayant simplement demandé à ce que le policier soit jugé comme « chaque citoyen ». Le policier a contesté ces dernières violences. L’avocat Manosquin de la défense, Me Pascal Antic, a conclu sa plaidoirie en parlant « d’un policier exemplaire contre la parole d’un voyou ». Le policier, muté à Aix-en-Provence depuis juin 2010, est désarmé et pourrait être prochainement suspendu.