Alpes du Sud - Les 2 arrêtés
préfectoraux permettant d’abattre un loup dans les Alpes du Sud suspendus par la justice. Le jugement
en référé a été rendu cet après-midi (mercredi) devant le tribunal
administratif de Marseille. L’un des arrêtés concernait le massif du Dévoluy,
où les chasseurs pouvaient participer à des battues avec des lieutenants de
louveterie jusqu’à la fin du mois de septembre. L’autre, qui avait encore 12
jours de validité, permettait de tirer le canidé dans le massif
Ubaye-Parpaillon. Il avait été annoncé par le président de la République Nicolas
Sarkozy lors de sa visite à Noyers-sur-Jabron fin août. Pour l’Association de protection des animaux
sauvages qui a engagé l’action en justice, le tir du loup n’est pas la solution
mais sert surtout à calmer la colère des éleveurs.
Sur le
fond : le juge des référés a estimé que la procédure n’avait pas été
respectée pour le tir dans l’Ubaye. Le chef de l’Etat ayant annoncé la prise
d’un tir de prélèvement avant le tir de défense. Pour le Dévoluy, c’est
l’absence de protection des troupeaux qui a été mise en avant par le juge. Pour
Benoit Ferrari, des Jeunes agriculteurs des Alpes de Haute-Provence, les
annonces de l’Etat n’ont pas été suivies de résultats. Selon lui, les éleveurs
demandaient des assouplissements du tir de défense.
Un jugement
sur le fond devrait désormais avoir lieu d’ici 1 à 2 ans.