Alpes du Sud - Le courant passe mal sur l'un des plus
grands chantiers photovoltaïques de France, à Curbans, au sud de Tallard. Lundi, la CGT
est venue alerter les médias sur les conditions de travail qu’ils jugent
inacceptables, témoignage d’un employé à l’appui. Il aurait été victime d’un
accident du travail, que la société veut nier. De l’autre côté, GDF Suez et son
maitre d’œuvre espagnol Maetel,
assurent être en règle.
Ce que montre ce cas en tout cas, c’est la complexité des liens intra-européens et l’application des règles nationales. GDF Suez commande les travaux. Maetel, entreprise espagnole met en œuvre, et pour cela fait appel à de nombreux sous-traitants. Nabil fait parti de la société espagnole DEMA. Se plaignant de douleur à la cheville, suite à un manquement de sécurité selon-lui, il affirme avoir été descendu hors chantier et livré à lui-même. Nabil a donc alerté les syndicats et l’inspection du travail.
Rencontré sur le chantier, les responsables de GDF Suez, en liens réguliers avec les services de l’État, n’ont rien noté d’anormal. Le chef manager du chantier, rattaché à la société Maetel, Sébastian Molina, assure que les règles sont respectées, preuves à l'appuie. Nabil possède bien un contrat de travail, est affiliée à la Sécurité Sociale et a participé à toutes les formations "sécurité" obligatoire chaque mois. Y a-t-il eu manquement de sécurité, accident du travail ? Pour l'instant, on assiste à une simple confrontation de discours. Ce qui est sur, c'est qu'il est difficile d’y voir clair dans les législations de ces chantiers transnationaux.
La CGT des Hautes-Alpes rencontrera ce jeudi le groupement mines-énergie, du Comité d’entreprise GDF-Suez, pour statuer sur la suite des actions à mener.
Ce que montre ce cas en tout cas, c’est la complexité des liens intra-européens et l’application des règles nationales. GDF Suez commande les travaux. Maetel, entreprise espagnole met en œuvre, et pour cela fait appel à de nombreux sous-traitants. Nabil fait parti de la société espagnole DEMA. Se plaignant de douleur à la cheville, suite à un manquement de sécurité selon-lui, il affirme avoir été descendu hors chantier et livré à lui-même. Nabil a donc alerté les syndicats et l’inspection du travail.
Rencontré sur le chantier, les responsables de GDF Suez, en liens réguliers avec les services de l’État, n’ont rien noté d’anormal. Le chef manager du chantier, rattaché à la société Maetel, Sébastian Molina, assure que les règles sont respectées, preuves à l'appuie. Nabil possède bien un contrat de travail, est affiliée à la Sécurité Sociale et a participé à toutes les formations "sécurité" obligatoire chaque mois. Y a-t-il eu manquement de sécurité, accident du travail ? Pour l'instant, on assiste à une simple confrontation de discours. Ce qui est sur, c'est qu'il est difficile d’y voir clair dans les législations de ces chantiers transnationaux.
La CGT des Hautes-Alpes rencontrera ce jeudi le groupement mines-énergie, du Comité d’entreprise GDF-Suez, pour statuer sur la suite des actions à mener.
