Blouse blanche sur son costume et paire de lunettes de protection à la main, le ministre a pris un petit cours de chimie au milieu des citernes et des tuyaux métalliques. La direction de Sanofi lui a présenté son projet : jouer la carte du « Multaq », un médicament pour les troubles du rythme cardiaque, pour compenser les pertes liées à la concurrence des génériques sur « le Plavix ».
Le but de Michel Mercier : mettre en avant les aides de l’Etat, notamment les primes à l’aménagement du territoire versées au groupe pharmaceutique et à l’entreprise de cosmétique L’Occitane à Manosque. Côté désenclavement, il s’est montré plus prudent que lors du congrès des élus de la montagne à L’Argentière en octobre dernier où il avait remis en cause le projet d’A51. Il a expliqué que le Programme de modernisation des itinéraires routiers (PDMI) était en cours de finalisation.
Le député-maire de Sisteron Daniel Spagnou s’est lui félicité du signal fort envoyé par l’Etat, avec la venue du ministre. Michel Mercier a achevé son séjour bas-alpin par un discours de politique générale à l’Hôtel de Ville.