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Démission de Sébastien Lecornu : réactions des Alpes du Sud

Démission de Sébastien Lecornu : réactions des Alpes du Sud

POLITIQUE / La députée des Hautes-Alpes en appelle à la responsabilité du Président de la République. Sophie Vaginay-Ricourt évoque un "désastre annoncé".

 

-Alpes du Sud- 

Après la démission du Premier Ministre, Sébastien Lecornu, les élus des Alpes du Sud réagissent. Une annonce ce lundi matin, 14 heures seulement après avoir présenté les nouveaux ministres de son gouvernement.

« Aucune conséquence ne semble avoir été tirée par le président de la République depuis les élections législatives de juillet 2024, qu'il a lui-même provoquées » écrit dans un communiqué Marie-José Allemand, députée des Hautes-Alpes de la première circonscription. « La situation semble aujourd'hui inextricable, et il n'est même pas certain que la dissolution, hypothèse la plus probable à cette heure, permette de garantir une majorité à l'Assemblée nationale » ajoute-elle.

Elle en appelle à la responsabilité du Président de la République pour « déterminer l’avenir du pays (…) la priorité doit être de bâtir un budget, juste et équilibré ».

Sur les réseaux sociaux, Valérie Rossi, la députée des Hautes-Alpes de la deuxième circonscription se fend d’un « sans commentaire ». Auprès de Alpes 1, la députée de la seconde circonscription estime que les parlementaires de l'Assemblée Nationale vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête depuis un an. Quant à savoir si elle préfère une dissolution ou une démission du Président de la République, Valérie Rossi espère que « ce ne sera pas nous », car « nous avons une légitimité plus récente »

 

« Un désastre annoncé » pour Sophie Vaginay-Ricourt

Démission ou dissolution ? La députée de la deuxième circonscription des Alpes de Haute-Provence analyse d'abord la situation comme un « désastre annoncé ». La parlementaire bas-alpine annonce que dans les deux cas, les députés reviendront devant les électeurs « ce qui serait une bonne chose pour la démocratie et pour la France". C'est ce « qu'espère » la parlementaire « pour son pays ».

L.R.