- Alpes du Sud -
Emmanuel Macron s’est exprimé sur le pastoralisme ce jeudi lors d’un déplacement en Ariège pour les 100 ans du Roquefort. S’il a salué l’abaissement du statut de protection du loup, il est revenu sur la situation des éleveurs : « On vous a demandé de protéger, de grillager, de prendre des chiens patous, et puis on vous a mis des pénalités lorsque les patous attaquaient les randonneurs : c’est Shadocks ». Pour éviter de mettre des millions d’euros face à un phénomène que l’on a réintroduit, Emmanuel Macron propose une solution au micro de nos confrères de BFM.
« Je suis favorable à ce que sur toutes les terres où il y a du pastoralisme on ne laisse pas le loup se réintroduire » E. Macron
Le président de la République indique que des terres redeviennent de la broussaille. Il parie sur le fait que « dans 4 ans, on aura des incendies ». Le chef de l'État évoque aussi d’avantages de prélèvements, et des prélèvements « plus tôt ».
« Ne pas attendre »
Mais surtout, face à cette filière en difficulté face à la prédation du canidé, Emmanuel Macron ne souhaite pas attendre que le loup se soit installé et que les éleveurs aient fait tous les investissements pour s’en protéger, pour prélever.
« Là où il y a des terres où l'élevage s'est installé, on a besoin de défendre le modèle de pastoralisme et donc on ne doit pas laisser le loup se développer » E. Macron