- Alpes du Sud -
Depuis 6h ce mardi matin, les agriculteurs sont mobilisés au rond-point nord de Sisteron. Un lieu symbolique au niveau de la zone d’entrée des abattoirs. Ils répondent à un appel de la confédération paysanne des Alpes de Haute-Provence et des Hautes-Alpes.
Une action commune entre les deux délégations départementales pour appeler à une régulation intelligente du loup et pour sauver le pastoralisme. Le slogan de cette mobilisation : « Le loup : à tirer pas à pointer » qui fait suite à une décision des deux préfets des deux départements.
Selon le syndicat, les représentants de l’État dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence ont demandé aux louvetiers de ne plus sortir cette année pour ne pas abattre des loups supplémentaires, et donc dépasser les quotas.
« On exige de pouvoir tirer quand on se fait attaquer, sans se faire emmerder. » B. Emeriau
Ces quotas, c’en est trop pour cet éleveur basé à Chanousse qui pointe des loups déviants, qui « impactent notre production agricole ».
« Nous voulons pouvoir nous défendre quelle que soit la quantité de loups qui existe » B. Emeriau
Des bovins plus difficiles à défendre
L’éleveur de brebis se fait le porte-voix des éleveurs de bovins, qui subissent de plus en plus d’attaques, et qui ont de plus en plus de mal à se défendre.
« Nous pour les brebis on peut mettre des filets de protection. Pour les bovins, c'est beaucoup plus compliqué de se défendre, surtout dans les tirs. » B. Emeriau