Alpes du Sud : face à la prédation lupine, une action au Salon de l’agriculture

Alpes du Sud : face à la prédation lupine, une action au Salon de l’agriculture
© Département des Alpes de Haute-Provence

POLITIQUE / AGRICULTURE / Les Présidents des Départements alpins ont interpellé le Gouvernement « pour sauver le pastoralisme »

 

- Alpes du Sud -

Pour la sauvegarde du pastoralisme, les Présidents des Départements alpins mobilisés au Salon de l’Agriculture à Paris. Ils ont voulu faire entendre une nouvelle fois leur voix. Ce mercredi, en fin de matinée, ils se sont retrouvés pour faire part de leurs inquiétudes face à la prédation lupine. Le nouveau plan Loup, publié vendredi dernier, ne les satisfait pas. Cette version définitive pour la période 2024-2029 fixe toujours le plafond de tirs à 19% mais facilite ces derniers. Les indemnisations pour les animaux tués ont été revalorisées. Insuffisant pour ces présidents de Départements qui « demandent à aller plus loin ». Pour eux, la méthode de comptage doit être revue. Alors que le chiffre officiel du nombre de loup s’établi à plus de 1.100 individus, ils seraient plus de 2.000 pour les Présidents des Départements concernés. Parmi les mobilisés, Jean-Marie Bernard, le Président du Département des Hautes-Alpes était présent, tout comme Eliane Barreille, à la tête du territoire bas-alpin. Elle demande le reclassement du niveau de protection du loup.

 

« Le loup n’a plus besoin d’être protégé, il a besoin d’être régulé », E. Barreille

 

 

Notez que la France dit appuyer la procédure de la Commission européenne quant au reclassement du loup « d’espèce strictement protégée » à « espèce protégée ».

A. Vallauri