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Alpes du Sud : face à la bronchiolite, un nouveau traitement possible

Alpes du Sud : face à la bronchiolite, un nouveau traitement possible
ARS

SANTÉ / SOCIÉTÉ/ Ce traitement préventif, en une injection, n’est pas un vaccin prévient l’ARS

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

C’est une épidémie particulièrement contagieuse. La bronchiolite touche chaque hiver 30% des nourrissons de moins de 2 ans. C’est 480.000 cas par an. Si cette infection respiratoire liée à un virus est bénigne dans la majorité des cas, elle provoque toutefois selon l’Agence Régionale de Santé 45.000 hospitalisations. Dans 60% des cas, les enfants avaient moins d’un an.

Un nouveau traitement, en une injection, est désormais disponible, depuis le 15 septembre dernier. Il doit permettre d’éviter les formes graves et peut être délivré gratuitement aux enfants de moins d’un an. Ce traitement n’est pas un vaccin précise l’ARS mais « un traitement préventif par anticorps monoclonal ». Le docteur Garotta Mosca, pédiatre au centre hospitalier de Digne les Bains, rappelle qu’en 2022, le pic épidémique a été 1,7 fois supérieur aux autres années. Ici, ce nouveau traitement est préventif pour les enfants nés entre septembre 2023 et février 2024, ainsi que pour les enfants qui n’ont pas encore été en contact avec le virus.

 

« Par rapport à l’ancien anticorps monoclonal qu’on avait à disposition, il est plus pratique car il confère une protection de 5 mois »

 

 

Ce traitement préventif a obtenu une autorisation de mise sur le marché, qui est valable dans toute l’Union Européenne, le 31 octobre 2022 et le 1er aout dernier, un avis favorable de la Haute Autorité de Santé pour la France.

 

Les gestes barrières toujours en vigueur

Quelques gestes permettent de diminuer les risques de transmission du virus : se laver les mains avant et après tout contact avec votre bébé, d’aérer la pièce où le bébé dort, d’éviter lorsque cela est possible d’emmener son bébé dans des endroits publics confinés, mais aussi de laver régulièrement jouets et doudous ou encore de ne pas partager ses affaires.

 

M. Bonnefoy / A. Vallauri