- Alpes du Sud -
Syndicats agricoles et associations interpellent Emmanuel Macron dans le cadre du futur plan loup. Alors que le plan national d’actions 2018-2023 touche bientôt à son terme, un nouveau pour la période 2024-2029 sera dévoilé à la rentrée. La FNSEA, les JA, ou encore la FNO et les chambres d’agricultures demandent un plan de régulation du loup « face à l’échec cuisant du plan national d’actions ». Dans un courrier au Président de la République, en date du 31 juillet dernier, ils pointent une augmentation du nombre de canidés, « 12.000 animaux tués par an avec une augmentation depuis 2022 ».
Des attaques et un effet boule de neige ?
Selon eux, ces attaques ont des conséquences sur le métier même d’éleveur : l’élevage à l’herbe serait menacé, impactant fortement « la vie sur ces territoires ». « Sans agriculture, le tourisme est largement condamné dans de nombreux territoires ruraux et la sécurité des habitants compromise » écrivent-ils. Des actions fortes sont donc demandées au Gouvernement, « pour se prémunir » des attaques du loup. Ils proposent ainsi une simplification des règles de gestion du canidé. La suppression du plafond de destruction de 19%, ou encore l’autorisation pour les éleveurs et les chasseurs, après formation, à utiliser des « armes dotées de lunettes à visée nocturne sans obligation préalable d’éclairage du loup » sont également mises sur la table.
Les politiques en soutien
Un courrier qui fait écho à cette tribune, diffusée ce mardi, par six présidents de Conseils Départementaux, dont Jean-Marie Bernard et Eliane Barreille. Elle demande des mesures « fortes » face à la « prolifération des loups ».
A. Vallauri