Hautes-Alpes : un miroir d’eau d’ici fin 2024 sur l’esplanade Desmichels à Gap

Hautes-Alpes : un miroir d’eau d’ici fin 2024 sur l’esplanade Desmichels à Gap
© Groupement Ragoucy-Battesti / Ville de Gap

POLITIQUE / PATRIMOINE / Un projet inspiré de celui de Bordeaux, qui permettra en souterrain, la création d’un parking de 442 places

 

- Hautes-Alpes -

 

700m² tel un miroir dans lequel la ville de Gap viendra se refléter. C’est un projet qui, à n’en pas douter, fait la fierté de Roger Didier, l’édile de la capitale douce. D’ici la fin de l’année 2024, un miroir d’eau s’installera en lieu et place de l’actuel parking Desmichels. Un effet possible grâce à 2 cm d’eau stagnante sur une pierre de granite auquel se succèdera un « effet brouillard ». Au centre une pyramide de verre, qui n’est pas sans rappeler celle du Louvre, de 6 mètres de haut et de 10 mètres de côté, apportera outre son aspect esthétique au lieu, un « puit de lumière naturelle » pour le parking qui sera désormais souterrain. Trois étages pour 442 places contre 256 actuellement seront créés. Quant aux abords de l’esplanade, ils seront arborés. La totalité des platanes actuels sera conservée, une seconde ligne sortira même de terre pour ce qui sera selon le maire, « l’un des poumons du centre-ville ».

 

 

Un projet de 13 millions d’euros auto-financé par la commune. 600.000 euros de subventions sont toutefois espérés pour les espaces verts. Une idée qui avait germé dans l’esprit de Roger Didier lors d’une visite à Bordeaux, ville qui a accueilli le célébre miroir d’eau de l'héxagone.

 

« C’est le créateur du miroir d’eau de Bordeaux qui après des villes beaucoup plus importantes que la nôtre a accepté de venir produire ce miroir d’eau sur Gap », R. Didier

 

Jean-Marc Llorca sera associé à l’entreprise du groupement Ragoucy-Battesti. Les premiers coups de pioches seront donnés mi-avril notamment pour la phase de sondage et de diagnostic archéologique. Les travaux du parking attaqueront à la fin du mois de juin. Notez que l’hiver, le miroir d’eau laissera place à une patinoire, « probablement synthétique pour être en adéquation avec les évolutions climatiques » ajoute Roger Didier. Toujours dans un souci écologique, l’eau du miroir, sera de l’eau de pluie utilisée « en circuit fermé » assure la municipalité.

 

A. Vallauri