Hautes-Alpes : du haut de ses 50 ans, le Parc des Écrins toujours plus tourné vers l’avenir

Hautes-Alpes : du haut de ses 50 ans, le Parc des Écrins toujours plus tourné vers l’avenir
© Parc national des Écrins/ T. Maillet

ENVIRONNEMENT / Les bouleversements climatiques font partie des enjeux à venir

 

- Haute-Alpes -

 

Le Parc national des Écrins fête cette année ses 50 ans. Créé en 1973, il se situe à mi-chemin entre Alpes du Nord et Alpes du Sud. Un parc sur deux départements : les Hautes-Alpes et l’Isère, mais aussi sur sept vallées, qui compte plus de 150 sommets à 3.000 mètres d’altitude et qui protège 3.000 espèces végétales et près de 6.300 animales.

 

 

La préservation des patrimoines naturels mais aussi culturels fait en effet partie de ses missions prioritaires. Mais le Parc des Écrins, c’est aussi cinq décennies de défis, de recherche, de travaux scientifiques, de sensibilisation du public. Cet anniversaire est donc l’occasion pour le Parc de regarder en arrière, avec par exemple dans les années 1989-1990 la réintroduction de près de 30 bouquetins dans le Valbonnais, tout en se tournant vers l’avenir notamment face aux bouleversements climatiques. « Nous avons énormément de programmes qui permettent d’évaluer l’impact du changement climatique sur la fonte des glaciers, sur l’évolution des lacs, de la biodiversité » souligne Ludovic Schultz, le nouveau directeur du Parc National des Écrins.

 

« Autre volet de notre action : accompagner le changement pour envisager des modèles touristiques nouveaux, et diversifier l’offre », L. Schultz

 

 

T. Durand/ A. Vallauri