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Hautes-Alpes : l'association Environnement et Solidarité, un modèle de l’économie sociale et solidaire

Hautes-Alpes : l'association Environnement et Solidarité, un modèle de l’économie sociale et solidaire
© Thibaut Durand / Alpes 1

SOCIAL / Labellisée CPIE Haute-Durance, elle a eu ce mercredi la visite de la sous-préfète de Briançon Dalila Zane au sein de ses trois chantiers d'insertion à Briançon, Saint Martin de Queyrières et l'Argentière la Bessée

 

 - Hautes-Alpes -

 

L’association Environnement et Solidarité, un modèle de l’économie sociale et solidaire des Hautes-Alpes. Labéllisée « centre permanent d’initiative pour l’environnement », elle porte des chantiers d’insertion sur le territoire du Grand Briançonnais en salariant et en accompagnant plus d’une cinquantaine de personnes éloignées de l’emploi. Un retour progressif vers la vie active qui passe notamment par la transition écologique ou la valorisation des compétences, des valeurs fortes de ce CPIE Haute-Durance financé par l’État.

 

« Les entreprises privées de l’économie sociale et solidaire représentent à peu près 20% de l’emploi dans les Hautes-Alpes », Dalila Zane

 

C’est donc dans ce cadre que la sous-préfète de l’arrondissement de Briançon Dalila Zane a visité ce mercredi les trois chantiers d’insertion : « La Ferme » à Briançon qui deviendra les futurs locaux de l’association, la Ressourcerie de la Miraille à Saint Martin de Queyrières et la Plateforme de réemploi des matériaux à L’Argentière la Bessée. L’occasion de saluer le travail d’ « Environnement et Solidarité » sur le territoire et de souligner l’engagement de l’État dans l’économie sociale et solidaire.

Une inquietude pour l'avenir de l'association ?

Malgré les garanties apportées par la sous-préfète de Briançon, l’inquiétude est plutôt de mise pour la directrice de l’association, Miren Kerbat. Suivant à l’époque les incitations de développement du Plan de Relance et du Pacte Ambition pour l’insertion par l’activité professionnelle, elle devrait désormais faire face à une baisse des financements de l’État selon les remontées des réseaux de l’IAE. Une situation qui devrait être clarifiée d’ici septembre selon la travailleuse sociale qui a désormais pour slogan « développer sans imploser ».

 

T.Durand/C.Lourenço