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Hautes-Alpes : trois nouvelles brigades de gendarmerie pourraient voir le jour

Hautes-Alpes : trois nouvelles brigades de gendarmerie pourraient voir le jour
© Gendarmerie des Hautes-Alpes

SÉCURITÉ / Le préfet va demander au Ministère de l'Intérieur la création de deux brigades mobiles et une à vocation environnementale

 

- Hautes-Alpes - 

 

Il y aura plus de gendarmes en France, et dans les Alpes du Sud dans les cinq prochaines années. C’était un engagement du candidat Emmanuel Macron lors de la campagne des présidentielles, la loi a depuis été votée par le Parlement et confirmée cette semaine par le ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin, qui était en déplacement en Vendée ce lundi, a garanti la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie, avec 2.000 militaires supplémentaires affectés. Des ouvertures qui ont donné lieu à une concertation entre groupements de gendarmerie, représentants de l’État et élus locaux.

 

Deux brigades mobiles et une environnementale dans les Hautes-Alpes ?

Et dans les Hautes-Alpes, ce seront trois nouvelles brigades qui seront demandées « pour accentuer la présence des gendarmes dans les secteurs isolés », insiste le lieutenant colonel Lionel Bounéou, à la tête du groupement de la gendarmerie dans les Hautes-Alpes. Deux brigades mobiles pourraient ainsi voir le jour, « l’une sur l’ouest, c’est-à-dire le Buëch et les Baronnies. L’autre sur le Grand Briançonnais afin de rayonner dans des zones comme Névache, Vallouise ou le Queyras ». Et alors que le département est fort de trois parcs nationaux ou régionaux, avec les Écrins, le Queyras et les Baronnies Provençales, et ses 23 sites Natura 2000, une brigade avec une thématique environnementale pourrait œuvrer sur l’ensemble du territoire haut-alpin, « ce seront des enquêteurs spécialement formés à ces infractions ». Le colonel Bounéou espère une réponse du ministère de l’Intérieur pour le mois d’avril, au plus tard mai.

Dans les Alpes de Haute-Provence, le préfet Marc Chappuis, espère obtenir deux ou trois nouvelles brigades de gendarmerie. Du sang neuf qui arrivera donc chez les militaires, pour autant, cela ne comblera pas les 500 brigades supprimées en France en l’espace de 20 ans.

À réécouter : Le 8:30 avec le lieutenant colonel Lionel Bounéou

 

C. Cava Michard