Hautes-Alpes : la gestion de Gap-Tallard Durance sous la loupe de la CRC

Hautes-Alpes : la gestion de Gap-Tallard Durance sous la loupe de la CRC

POLITIQUE/ Si la situation financière est équilibrée, la Chambre Régionale des Comptes appelle à évoluer vers une intercommunalité portant des projets structurants pour le territoire

 

- Hautes-Alpes -

 

La gestion de la Communauté d’agglomération Gap-Tallard Durance sous la loupe de la Chambre Régionale des Comptes. Un contrôle mené depuis 2017, c’est-à-dire depuis la création de la première intercommunalité des Hautes-Alpes et ses 52.000 habitants. Concernant le contexte, la CRC rappelle que cette création résulte avant tout d’une volonté de législateur, ce qui avait donné lieu à des contestations de la part des élus. Si aujourd’hui, elle est « fonctionnelle » et si sa « viabilité et sa légitimité ne sont plus remises en cause », la CRC note aussi une place prépondérante des maires au sein du bureau, « ce qui a permis d’abaisser les tensions entre membres au prix du maintien des équilibres locaux ». Concernant la situation financière, elle est équilibrée avec notamment « une bonne maitrise de l’évolution des charges et des produits ». La politique d’investissement est quant à elle « très modérée ». La CRC recommande à la Communauté d’agglomération d’évoluer vers « une intercommunalité porteuse de projets structurants pour le territoire » même si cette politique de prudence peut s’expliquer par les élections de 2020. Le dossier compétence eau est pointé du doigt, « transférée à la communauté d’agglomération, puis déléguée aux communes membres ». « La solution retenue, qui vise à pérenniser une gestion municipale de l’eau, apparaît insatisfaisante sur les plans financier, comptable et organisationnel » écrit la Chambre.

 

LR