Hautes-Alpes : des stations en faillite à cause de la facture énergétique ?

Hautes-Alpes : des stations en faillite à cause de la facture énergétique ?

POLITIQUE / ÉCONOMIE / Le sénateur Jean-Michel Arnaud monte au créneau dans ce dossier. Il prévient « le statut quo n’est pas acceptable »

 

- Hautes-Alpes -

 

Des stations en faillite à cause de la facture énergétique ? C’est en tout cas la crainte du sénateur haut-alpin, Jean-Michel Arnaud. La semaine dernière, une réunion s’est tenue en préfecture alors que l’inquiétude des professionnels et des élus montent. Si « l’amortisseur électricité », dispositif qui prend en charge une partie de la facture, concernera toutes les stations de ski dès janvier prochain, Jean-Michel Arnaud rappelle que même dans les cas « où il y a une éligibilité à des aides de l’État, c’est grosso-modo 10% du surcout qui pourrait être pris en charge ». « Insuffisant » selon le parlementaire alors que certaines stations voient leur facture des prix de l’énergie augmenter de 700 à 800%. Si la phase de négociations est toujours en cours, le ton pourrait se durcir dans les semaines à venir. « Le statut quo n’est pas acceptable » poursuit Jean-Michel Arnaud.

 

« Il y a un risque vital », J. M Arnaud

 

 

Autre dossier sur la table du parlementaire en cette fin d’année, celui de la lavande

Depuis plusieurs mois, il se bat avec son homologue bas-alpin, Jean-Yves Roux, pour défendre cette filière. Un or bleu menacé par les réglementations européennes REACH et CLP qui pourraient classer les huiles essentielles de lavande et lavandin en produits toxiques. Mi-décembre, une résolution a été adoptée par le Parlement Européen. Une première étape symbolique importante selon Jean-Michel Arnaud.

 

« Ça permet d’envoyer un signal au Gouvernement européen sur la nécessité de modifier le règlement c’est-à-dire la loi »

 

 

« Le combat politique continue, il faut rester vigilant et combatif », poursuit le sénateur haut-alpin. Notez qu’on compte 1.640 exploitations en Région Provence Alpes Côte d’Azur.

 

A. Vallauri