Hautes-Alpes : le risque d'une désertification du social et médico-social

SOCIAL / Actuellement, 22 % des postes sont laissés vacants. Une crise des vocations qui inquiète le Conseil Départemental

 

- Hautes-Alpes - 

 

Après la désertification médicale, les Hautes-Alpes face à une autre problématique : la désertification des métiers du social et médico-social. Deux secteurs qui regroupent un large panel d’emplois, allant de l’aide à domicile, l’infirmier, l’aide ou même les éducateurs, mais qui ne trouvent plus preneurs. Des professions qui sont boudées. Selon un recensement du Conseil Départemental, 22 % des emplois ne sont pas couverts, soit 176 postes laissés vacants dont 53 % dans le médico-social et 39 % dans le domaine de la santé. Il y a urgence à agir pour recruter de nouveaux intervenants ou fidéliser ceux déjà en poste.

 

Le Département met tous les acteurs autour de la table

Le Département a donc créé une Commission d’Aide au Recrutement et à la fidélisation dans les établissements sociaux et médico-sociaux. Un rôle d’intermédiaire, selon Ginette Mostachi, vice-présidente en charge des solidarités, au micro ce jeudi du « 8 :30 ».

 

Autre sujet : les assistants familiaux qui accueillent chez eux, soit des personnes âgées, soit des enfants placés. Il y a là aussi une crise des vocations. Actuellement, 44 sont employés par le Département mais ce n’est pas assez.

 

C. Cava Michard