Hautes-Alpes : un service de réanimation qui ne dit pas son nom à l’hôpital de Briançon

SANTÉ / Bien que la 7ème vague du COVID balaye actuellement le pays, aucun patient grave n’est entré en réanimation à Briançon depuis le début de l’année

 

- Hautes-Alpes -

 

Un service de réanimation qui ne dit pas son nom à l’hôpital de Briançon. C’est un véritable jeu de chaises musicales qui s’est mis en place depuis 2012 au centre hospitalier des Escartons avec la décision de l’ARS de ne pas renouveler l’exercice du service de réanimation. Il est ainsi devenu un service de soins continus mais tout cela a, à nouveau, basculé lors de la crise COVID pour finalement revenir aujourd’hui à ce qui avait été décidé il y a 10 ans.

 

« En réanimation, on a plus de personnel que dans un service de soins continus et plus on a de personnel, et plus on peut se permettre de faire des soins complexes », Xavier Sthile

 

Une décision motivée pour des raisons humaines et donc par extension financière selon Xavier Sthile, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de Briançon.

 

Un service qui veut monter en compétences

Composé de deux infirmières et d’un aide-soignant de jour et deux infirmières la nuit avec le renfort occasionnel d’étudiants en formation, le service de soins continus a de réelles perspectives de développement comme un projet d’informatisation commun avec l’hôpital de Gap ou la nomination de référents plus spécialisés sur différentes thématiques.

 

« On essaye de garder nos compétences sur une activité de réanimation pour pouvoir l’exercer quand on n’a pas le choix, ce qui arrive régulièrement », Boris Niermont

 

Une évolution positive même si dans la pratique, ce service se rapproche bien plus de la réanimation qu’autre chose. Son isolement géographique n’est pas étranger à cette situation intermédiaire pour Boris Niermont, médecin urgentiste à Briançon depuis 2010.

 

Bien que la 7ème vague du COVID balaye actuellement le pays, aucun patient grave n’est entré en réanimation à Briançon depuis le début de l’année.

 

T.Durand / C.Lourenço