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Hautes-Alpes : l’incendie du Plan B, le jour d’après

FAITS DIVERS / Menée par la brigade de sûreté de Briançon, une enquête a été ouverte pour retrouver le ou les individus à l'origine de ce feu criminel

 

- Hautes-Alpes -

 

L’incendie du Plan B, le jour d’après. C’est dans l’effroi que les gérants de l’hôtel « Le Vauban » et du restaurant adjacent se sont réveillés en pleine nuit ce mardi lorsqu’ils n’ont pu que constater la destruction par les flammes de cet établissement de bouche bien connu des Briançonnais.

 

 

Grâce à la mobilisation de 35 sapeurs-pompiers qui ont été contraints d’évacuer les 19 clients de l’hôtel, le feu a été éteint au plus vite mais le mal a été fait. Un mal qui « ne laisse que peu de doutes quant à l’origine criminelle de cet incendie » selon le procureur de Gap, Florent Crouhy qui a ouvert une enquête pour destruction et dégradation volontaire par incendie.

 

« Ce restaurant rouvrira et rouvrira au plus vite car c’est la meilleure réponse qu’on puisse donner à ces actes criminels abjects », Arnaud Murgia

 

Menée par la brigade de sûreté de Briançon, cette dernière a déjà constaté une effraction sur la porte vitrée du restaurant et plusieurs départs de feu qui ont détruit en bonne partie la salle et la cuisine. « Une gradation de la violence inacceptable », c’est ainsi que ce feu destructeur a été décrit par le maire Arnaud Murgia. Alors que l’élu haut-alpin doit faire face dans sa ville à une recrudescence des délits de la sorte comme l’incinération de sa propre voiture, l’édile a tenu à montrer son soutien aux deux établissements ce mardi en les visitant avec l’ensemble des élus de la Communauté de Communes du Briançonnais.

 

Dans l’attente que justice se fasse, le gérant du Plan B a porté plainte ce mardi matin et verra ce mercredi la visite de l’expert mandaté par son assureur dans l’espoir d’être dédommagé le plus rapidement possible. Notez finalement que durant le confinement de novembre 2020, ce dernier avait déjà été victime de « menaces de morts sur les réseaux sociaux ainsi qu’un appel téléphonique de menace de destruction par incendie ». La raison de ce courroux numérique : une convention de « restauration collective » avec la préfecture des Hautes-Alpes pour exclusivement assurer l’alimentation d’un escadron de gendarmerie mobile alors que les restaurants étaient alors fermés.

 

C.Lourenço