Hautes-Alpes : le binôme J. Giraud-C. Bouchet veut faire valoir son bilan

POLITIQUE / En lice pour les législatives sur la 2ème circonscription des Hautes-Alpes, il a plusieurs priorités : santé, services publics ou encore politiques agricoles

 

- Hautes-Alpes -

 

Il avait dit que ce serait son dernier mandat de député. Mais depuis plusieurs mois, Joël Giraud ne manquait pas de souligner que la seule personne qui pouvait le faire changer d’avis, c’était le chef de l’État, Emmanuel Macron. Et ce fut chose faite, « dans la seconde, la décision était prise de continuer. En période de crise, on ne quitte pas le bateau ».

 

Comme en 2017, on prend les mêmes et on recommence

Comme en 2017, c’est une double investiture, celle du Parti Radical de Gauche, et celle de Renaissance, le parti de la majorité présidentielle nouvellement nommée. Comme en 2017, le binôme restera le même, avec pour suppléante, Claire Bouchet. « On ne change pas une équipe qui gagne, soit on le fait ensemble, soit on ne le fait pas » ajoute malicieusement Joël Giraud, en réponse aux rumeurs qui faisaient courir le nom de Chantal Eyméoud, « elle fait partie des personnes que j’ai informé de ma décision. Elle n’a fait marque d’aucune volonté de candidature ».

 

Concernant la campagne qui s’engage, le binôme l’envisage avec « beaucoup de courtoisie ». Il veut faire valoir son bilan, « sur le territoire, nous avons pu faire débloquer des sujets : la restructuration des urgences de Briançon, son IRM ou encore l’hôpital d’Embrun ». La solidarité avec les territoires avec « là aussi des fonds importants ». Quant à l’avenir, le binôme sur la deuxième circonscription des Hautes-Alpes a déjà plusieurs priorités : « consolider les politiques de santé publique », « tout comme les politiques de services au public », mais aussi les « politiques agricoles ». Le tout « main dans la main », comme durant les deux dernières années. Nommé secrétaire d’État en charge de la Ruralité puis ministre de la Cohésion des Territoires, c’est donc Claire Bouchet qui a pris le relais de Joël Giraud à l'Assemblée Nationale et sur le terrain.

 

« Sur le Plan Avenir Montagne, qui est aussi une des priorités, si je n’avais pas eu les alertes de Claire, ça aurait été difficile de mettre en place un plan de sauvegarde de ces stations », J. Giraud

 

 

Quant à la question d’un poste dans le futur gouvernement, l’actuel ministre souligne qu’il n’a aucune prétention, « même s’il pense compter dans la majorité ». « Les questions de la mobilité m’intéressent, tout comme les questions européennes. Je connais bien aussi les comptes publics ». Un ministre qui se dit « plein d’idées » pour son actuel ministère « pour être plus tourné vers l’écologie ». 

 

A. Vallauri