Hautes-Alpes : un retour sur les rails réussi pour le train de nuit Paris-Briançon

SOCIÉTÉ / POLITIQUE / Après neuf mois de travaux, il a repris du service avec à son bord Joël Giraud

 

- Hautes-Alpes -

 

Après neuf mois de chantier, le Paris-Briançon a repris enfin du service. Neuf mois d’arrêt pour travaux forcés, du coup, le train de nuit était à quai depuis tout ce temps. Pour les voyageurs, pas d’autres alternatives que des bus de substitution et 12h de voyage. Mais ce lundi, c’était le grand retour dans les Hautes-Alpes avec des voitures rénovées. À son bord, un ministre : Joël Giraud, secrétaire d’État en charge de la ruralité. L’ancien député des Hautes-Alpes avait pris son billet hier à la gare d’Austerlitz. En tant que parlementaire, il s’est battu pendant des années pour que les rails redeviennent un moyen de transport « normal » pour les Français. Le moment était donc important pour ce membre du Gouvernement.

 

Des revendications encore nombreuses

Le train s’est donc arrêté dans plusieurs gares des Hautes-Alpes avant son arrivée à Briançon. Le collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes était présent dans un moment festif, une sorte de grand-messe du rail.  Francine Daerden, membre du collectif et conseillère municipale d’opposition à Briançon.

L’occasion aussi pour le ministre Joël Giraud d’interpeller la SNCF alors que, à peine remis en service, le train de nuit Paris/Briançon se voit déjà être supprimé dans la nuit du 29 au 30 janvier prochain, en pleine saison touristique, en raison de travaux qui doivent être menés.

Notez que les organisations syndicales de cheminots ont profité de ce retour pour se rassembler devant la gare de L’Argentière et dénoncer le projet de restructuration de la SNCF. 16 emplois de vendeurs pourraient être supprimés sur la ligne des Alpes entre Manosque et Briançon.

 

T. Durand