Hautes-Alpes : comment le Pays des Écrins va faire face au changement climatique ?

ENVIRONNEMENT / TOURISME / Une problématique sur laquelle une équipe de chercheurs pluridisciplinaires travaille depuis un an sur le territoire

 

- Hautes-Alpes -

 

Comment le Pays des Écrins va faire face au changement climatique ? Telle est la problématique de cette équipe de chercheurs qui vont du géographe à l’économiste en passant par l’informaticien. Depuis un an, le projet IMAGINE financé par le Ministère de la Transition Écologique, à hauteur de 30.000 euros dans le cadre du programme Popsu Territoires, travaille donc sur le territoire en partenariat avec la Communauté de Communes. Après avoir connu de nombreux bouleversements en passant de l’agropastoralisme, à l’industrie et aujourd’hui, au tourisme du ski, le Pays des Écrins va devoir s’engager dans une phase de transition face au réchauffement climatique qui est indiscutable. Faire évoluer un système vers quelque chose de plus durable en mettant en lien trois facteurs : le tourisme, l’environnement et la population locale.

 

« On veut confronter les différents points de vue sur l’histoire et le futur du territoire », Aurélie Arnaud

 

Après de nombreux entretiens avec les acteurs locaux, les habitants de la vallée de la Vallouise font partie intégrante de cette dernière phase de cette étude par le biais de deux ateliers de réflexion ce mardi et mercredi, à 17h30, dans la salle polyvalente de la mairie de Pelvoux. Un lieu de débats et d’échanges pour Aurélie Arnaud, maitre de conférences en géographie humaine et sociale à l’Université d’Aix en Provence, dont le récit territorial pourra être analysé et même comparé avec l’étude similaire effectuée dans le Queyras.

Même si quelques résultats seront présentés à l’occasion de ces ateliers, les conclusions finales seront dévoilées au printemps sous la forme de deux films sur la vallée de la Vallouise et Ceillac ainsi que des posters pédagogiques. Notez que pour aller encore plus loin dans leurs recherches et même l’étendre dans le Dévoluy, ce groupe de chercheurs a entrepris des démarches afin de recevoir des financements de la part de l’Agence de la transition écologique (ADEME) et de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).

 

C.Lourenço