Hautes-Alpes : un gendarme secouriste du PGHM de Briançon au Népal

FAITS DIVERS / « Nous voulons faire cela pour les familles » indique le Capitaine Dupré

 

- Hautes-Alpes -

 

Des secours français mobilisés au Népal pour retrouver les trois alpinistes emportés par une avalanche alors qu’ils avaient entrepris l’ascension de la face ouest du Mingbo Eiger à la fin du mois d’octobre. Parmi eux, Gabriel Miloche, Briançonnais de 27 ans. Il faisait partie du Groupe Excellence Alpinisme National avec Louis Pachoud et Thomas Arfi. Ce mercredi, les secours népalais indiquaient que les recherches étaient interrompues pour trois à quatre jours. Sur Alpes 1, Nicolas Raynaud, le président de la FFCAM soulignait que l’avalanche était très difficile à sonder car très compactée, « on sait où les corps se trouvent » ajoutait-il. Dimanche et lundi, un hélicoptère dépêché par la FFCAM avait localisé leurs traces jusqu’à 5.900 mètres d'altitude. Trois sacs et du matériel de bivouac avaient été retrouvés par les secours.

 

Un militaire du PHGM de Briançon sur le départ

14 personnes avec des gendarmes de haute-montagne, un chien d’avalanche mais aussi des experts vont partir ce vendredi pour rechercher les corps des trois jeunes hommes. Une expédition jusqu’au 17 novembre avec 600 kg de matériel. Un gendarme secouriste du PGHM de Briançon fera partie des secours. Il s’agit d’un gradé expérimenté de l’unité. Cet adjudant est aussi guide de haute montagne. Cette opération est organisée par le centre de crise du Ministère des Affaires étrangères et l’ambassade de France au Népal. La mission sera menée par la Gendarmerie. Le Capitaine Dupré, qui est à la tête du PGHM de Briançon, sera en contact étroit avec l’adjudant sur place au Népal. Alors qu’une des victimes est Briançonnaise, le PGHM de la Cité Vauban s’était porté volontaire pour cette mission « nous voulons faire cela pour les familles » indique le Capitaine Dupré.

Notez que les secouristes devront dans un premier temps s’acclimater à l’altitude puis ils resteront 8 à 9 jours sur le site de l’avalanche pour tenter de récupérer les corps.

 

A. Vallauri