Hautes-Alpes : refuge de l’Aigle cherche gardien

SOCIÉTÉ / L’un des plus mythiques refuges de France à 3.450 mètres d’altitude cherche un nouveau gardien alors que l’ancien part à la retraite

 

- Hautes-Alpes -

 

« Refuge de l’Aigle cherche gardien ». L’annonce a de quoi en faire rêver plus d’un. Il faut dire qu’il est l’un des plus mythiques refuges de France, perché à 3.450 mètres d’altitude, sur la commune de La Grave. Un établissement possédé par la Fédération Française des Clubs Alpins et de la Montagne, qui l’a rénové en 2014. Aujourd’hui, alors que l’ancien gardien part à la retraite, la FFCAM cherche la relève.

 

« On est sur un refuge extraordinaire, c’est un peu la carte postale », N. Martin

 

Au cœur du Parc des Ecrins, ce refuge peut accueillir une trentaine de personnes. Lieu de passage incontournable des courses classiques, c’est l’un des plus anciens refuges de la FFCAM. Alors passer par celui de l’Aigle est toujours un moment émouvant, dans un lieu mythique, souligne Niels Martin, directeur adjoint de la FFCAM. Mais être gardien de refuge requiert des compétences bien particulières : un diplôme de secourisme est obligatoire, il est aussi apprécié de parler plusieurs langues étrangères, notamment l’anglais. « Le refuge de l’Aigle pour y accéder, il faut l’été s’encorder et marcher sur un glacier, et l’hiver, il faut monter en ski de randonnée. Il faut des compétences de montagnard pour renseigner correctement les clients. Il faut des compétences d’accueil, en cuisine et plus globalement en gestion », rappelle Niels Martin. Gardien de refuge, c'est un métier d'écoute, tout en promiscuité avec une pièce qui fait office de dortoir et de salle à manger mais aussi, parfois, coupé du monde, dans la solitude des montagnes.

 

Une prise de fonction en avril prochain

Notez que vous pouvez candidater jusqu’au 7 novembre pour une prise de gardiennage dès le 1er avril 2022. Un contrat de gestion est passé entre le gardien et la FFCAM. Le gardien n’est pas salarié mais travailleur indépendant.

 

Le reportage d'Aurore Vallauri : 

A. Vallauri