- Hautes-Alpes -
C’est un parfum de Normandie qui flotte désormais sur le plan d’eau d’Embrun. La commune a décidé d’installer six cabines de plages bleues et mauves. Dans un esprit résolument rétro, c’est tout un concept qui est lancé autour d’« Embrun plage ». Car, depuis 60 ans, et la création du plan d’eau, la commune se veut aussi être une station balnéaire incontournable des Hautes-Alpes. « L’idée était de donner la possibilité, en installant ces cabines, aux utilisateurs de venir se changer plus facilement. Elles valorisent aussi beaucoup le plan d’eau. C’est la plage la plus fréquentée du département » explique Audrey Séard, adjointe à la commune en charge du Tourisme
« Dans l’idéal, on imagine avoir une trentaine de cabanes autour du plan d’eau », A, Séard
Outre l’aspect esthétique et pratique de ces cabanes, la commune a fait le choix de travailler avec du bois de récupération. La conception a été confiée à l’association Embrunaise « Et si c’était AVEC… ». Elle a vu le jour il y a quelques mois avec des artistes, ou encore des concepteurs. Son objectif : faire de « l’upcycling ». Concrètement, elle donne une deuxième vie à des vêtements, du textile ou encore des matériaux pour en faire des objets du quotidien. « L’idée est venue après un don de rideaux, de la couleur des cabines, de la part de la ressourcerie La Miraille. En voyant ces rayures, ça nous a rappelé les cabines qui existent déjà ailleurs en France. On s’est dit qu’il y avait vraiment quelque chose à faire » souligne Fabio De Sa, porteur de projets et designer textile pour l’association.
« On a aussi pu développer des produits dérivés pour proposer une gamme d’accessoires », F. De Sa
Des trousses, mais aussi des sacs cabas avec du bois flottés de la Durance ont été conçus. Cartes postales, mais aussi affiches dans cet esprit vintage ont été créés autour de ce thème « d’Embrun Plage ».
Notez enfin que l’association, souhaite développer des ateliers d’insertion autour du surcyclage, mais aussi des ateliers de sensibilisations avec des enfants, toujours dans l’Embrunais.
A. Vallauri